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AG Drive : Speed and Sound !

AG Drive : Speed and Sound !

AG Drive - iPad (Zorg Ent. 2015)
AG Drive – iPad (Zorg Ent. 2015)

Bon nombre de joueurs suivent avec intérêt l’arrivée d’un nouveau titre lié à une saga, un studio, voir un auteur. Pour ma part, je suis surtout accroc à des compositeurs ! C’est le cas notamment d’Ari Pulkkinen que j’ai réellement découvert avec le titre Super Star Dust HD sur Playstation 3 en 2009 et à qui l’on doit les bandes son de titres indies mythiques tels que : Angry Birds, Trine, Resogun et tout récemment AG Drive, le titre que j’ai eu l’occasion de présenter il y a quelques semaines sur Press-Start !

Dans son concept, AG Drive est assez simple : il s’agit d’un jeu de véhicules futuristes sur des circuits tout ce qu’il y a de plus futuristes, le tout sur votre tablette iPad (et prochainement sur périphérique Android). Ajoutez-y donc une bande son soignée aux petits oignons réalisée par Ari Pulkkinen et son équipe du nord (Jonne Valtonnen, Tommi Salomaa ou encore Little Bitchard)… Mais cela est-il suffisant pour se démarquer de la nuée de jeux existants sur l’Apple Store ?

Pour moi,  la musique tient une place capitale dans le monde du jeu vidéo et, si l’on se concentre sur ce concept bien spécifique de jeux de course futuriste, je dois bien vous avouer que cet élément a vraiment tout son sens !

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Un an plus tard, voilà enfin Resogun sur PS3

Un an plus tard, voilà enfin Resogun sur PS3

Déboulé sur le Playstation Store de la Playstation 4 fin 2013, ce Shoot’m up moderne me fait de l’oeil depuis le tout début, pour la bonne et simple raison qu’il est mis magistralement en musique par : Ari Pulkinnen, musicien finlandais extraordinaire à qui l’on doit les bandes-son de Super Star Dust, Angry Birds, Trine ou plus récemment AG Drive dont je vous parlerais prochainement sur Press Start.

J’ai bien évidemment attendu l’arrivée d’une version PS3, et quand j’attends, je tâche de le faire tout en me laissant la surprise, à savoir donc, sans chercher à en savoir trop ! Ce n’est donc qu’il y a quelques semaines que j’ai découvert la mise à disposition du portage tant attendu !

Et ce Resogun, il est terrible !

Bon, il m’aura fallu le temps de comprendre ce qu’il faut faire, mais cela fait franchement partie du plaisir des jeux à l’ancienne. On se retrouve donc dans un Shoot’m up à scrolling horizontal non imposé, un peu comme Uridium sur C64 ou Defender si vous préférez une référence plus classique. De nombreuses waves d’ennemi sont alors à éliminer, avec des projectiles à éviter, jusqu’à là c’est assez classique, même si cette effets visuelles de donner l’impression de tourner atour de la zone d’action amène clairement une dimension novatrice.

Resogun - PS3Mais les choses ne s’arrêtent pas là, vous devez sauver du monde ! Rappelez-vous Choplifter, et bien c’est un peu le même concept. À divers moments, des humains se retrouvent perdus dans l’action, vous devez voler à leur secours et les ramener dans une zone de téléportation. Cela apporte indéniablement une dose de stress supplémentaires à l’action. Une fois votre sauvetage réussi, vous recevez un upgrade pour votre vaisseau, bien utile pour vous frayer un chemin lors des attaques ennemies et les combats demoscènesques contre les boss !

Michael Guarné : « Faut plutôt y jouer sur PS4 si tu peux« 

L’auteur de l’excellent ouvrage dédié à Rayman me fait évidemment mettre le doigt sur un point important alors que j’étais moi-même en train de comparer les deux versions sur la toile. Sur PS3, tout beau soit-il, le graphisme du jeu fait Shoot’m Up odlschool moderne, mais sur PS4… Je n’y ai pas joué, mais l’esthétique « Tout en cube » (En « Voxel » en réalité, des pixels volumétriques comme nous l’explique SpaceCowboy dans son test chez Press-Start) semble prendre le dessus, un style très Demoscène qui donne semble-t-il une dimension évidemment encore plus géniale en permanence, là où je n’ai ressenti cela que pendant le combat des 4 Boss auxquels je me suis mesuré hier soir !

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Esteban, Zia, Tao, les Cités d’Or !

Esteban, Zia, Tao, les Cités d’Or !

Les mystérieuses cités d'or

Prêt à remonter le temps, à l’époque de Récré A2 et aux débuts de Dorothée à la télévision… Nous sommes alors au milieu des années ’80 et non, je n’étais pas encore fan de Super Mario que je ne découvrirais que bien plus tard. La Télé à la maison, c’était à petite dose, 1 heure le mercredi… Après Heidi, Vicky le Vicking ou Tom Sawyer, j’ai alors découvert Les Mystérieuses Cités d’Or

Quelle magie ! Un super grand condor mécanique fonctionnant grâce à l’énergie solaire, 3 jeunes enfants – Esteban , Zia  et Tao – traversant de palpitantes aventures à l’époque des conquistadors, rencontrant Mayas, Aztèques, Incas, Olmèques… et les vestiges du peuple de Mu, une civilisation très avancée alors disparue… Il n’en fallait pas plus pour continuer ensuite l’aventure dans les bois, le soir au lieu d’aller au lit, ou reconstruire les salles et passages secrets jusqu’au masque de Jade en LEGO…

Esteban, Zia, TaoÀ l’image des reportages de fin de séquences,  j’ai d’ailleurs commencé à m’intéresser à tout ce qui touchait à l’Amérique Précolombienne, choisissant ce thème pour mes élocutions à l’école, mes choix de cadeaux de Noël, les musées à visiter… Ah ça oui, mon frère et moi, nous en étions tellement fous de ces Cités d’Or ! Il faut dire que de nombreux éléments avaient su faire sortir du lot cet anime mêlant les meilleurs studios japonnais au talent de narration européen. À l’époque présenté comme du Made in France, cet atout lui avait permis de facilement se faire accepter dans les foyers réfractaires à l’invasion de dessins animés japonais. Inspiré du roman The Kings fifth de Scott O’Dell, le projet de raconter l’histoire d’Esteban, le fils du soleil, a pris son temps avant de mélanger l’histoire des conquistadors en quête de cités d’or avec une série d’éléments plus science-fiction. Un point soutenu par l’équipe française coachée par Bernard Deyriès et Jean Chapolin qui venaient alors de terminer avec succès la série Ulysse 31.

Aaah ces Cités d’Or, avec ce générique absolument inoubliable, comme chacun de ces épisodes, hormis bien sur celui que je n’ai jamais vu… par cause d’orage la première année et de Grand Prix de Formule Un l’année d’après (Raaah foutues F1). Alors vous étonnerais-je si je vous disais que pendant toutes ces années, j’ai rêvé qu’une bande de fous n’inventent un jeu vidéo d’aventure fidèle à la série pour la revivre de manière plus interactive ! Oui, les années passant, Les Cités d’Or sont restées pour moi le symbole le plus important de mon enfance, je n’ai cessé d’espéré leur retour d’une manière ou d’une autre… Puis ce jour arriva !

Durant l’année 2011, quelques bruits commencent à apparaitre sur la toile concernant une suite aux Cités D’or, près de 20 ans plus tard. S’ensuivront au milieu de l’année 2012 un petit teaser et oh comble de bonheur, grâce au soutien de la RTBF dans le projet, la diffusion du premier épisode de la nouvelle saison sur La Trois le 17 novembre 2012, en primeur mondiale ! En grand fan, je suis conquis. Bien entendu, le style a évolué, car le monde du dessin animé a évolué et qu’il faut que le produit colle aux attentes des enfants de maintenant. Mais les personnages restent fidèles, l’histoire continue à mélanger fait historique et science-fiction, le tout accompagné d’un petit sujet en fin d’épisode ; même le générique, certes un poil modernisé, est de la partie. Bref, pour moi qui suis devenu entre-temps papa, tous les ingrédients sont là pour vivre à nouveau les folles aventures des Cités d’Or !

 

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