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Salut Yakari

Salut Yakari

Parmi toute une série de héros de Bande Dessinée découverts quand j’étais gamin au début des années 80, il y avait Yakari le petit indien qui parle aux animaux.

Ma collection de Yakari
Ma collection de Yakari

Mes parents aimaient tout particulièrement le dessin et l’univers créé par Derib et Job que j’ai toujours pensé être belges d’ailleurs tant le dessin de Derib était dans l’esprit de la BD bien de chez nous !

Dès 1983, le petit indien et son univers, son cheval Petit Tonnerre, ses amis Arc-en-Ciel et Graine de Bison, Tilleul le castor,… se retrouvait dans une série de dessin animé sur l’émission pour enfant Récré A2, suivant les traces des Schtroumpfs de Peyo. En 2005, la RTBF s’associe à différents studios d’animation belges et français pour offrir aux enfants un vent de fraîcheur pour notre petit indien.

De mon coté, au début des années 2010, j’avais tenté de partager entre autres les aventures de Yakari à mes 3 grands, qui malgré toute la poésie et la magie des rencontres que font Yakari avec les bisons, Grand Aigle, Petit Tonnerre, les castors, les ours, les loups, le pélican et j’en passe… Les enfants n’ont jamais accroché à tout ce qui tourne autour des Indiens… Playmobil compris !

Cet été, sortait dans nos salles le premier long métrage de Yakari, toujours produit par ces mêmes équipes, il offre une ré-écriture de la rencontre de Yakari avec Grand Aigle, lui conférant le pouvoir de parler et comprendre les animaux… ce qui pousse encore un peu plus Yakari à devenir l’ami de ce jeune mustang fougueux, Petit Tonnerre !

Je vous avoue que la bande annonce m’avait plutôt enthousiasmé, j’y retrouvais tout l’univers du jeune papouse, avec cette petite pointe d’humour que l’on retrouve parfois dans les dessins animés d’Astérix… Si les 3 grands, n’étaient qu’à moitié emballés, ma petite dernière, elle était sous le charme… Et ce Week-end, malgré cette crise du Coronavirus qui ne donne vraiment pas envie d’aller se cacher dans un cinéma, le masque sur le nez,… coincé par une course cycliste, toute la famille s’est retrouvée devant le grand écran pour découvrir Yakari – La Grande Aventure !

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Un coup de tabac, vérifions sur Windy.com

Un coup de tabac, vérifions sur Windy.com

Avec les réseaux sociaux, j’ai pris l’habitude, bonne ou mauvaise d’être suspicieux de toutes les informations que j’y vois transiter.

Ce week-end, la tempête Ciara traversera la Belgique. Un conseil : mettez à l’abri tout ce qui peut s’envoler ou attachez-les, par exemple les jouets, meubles de jardin et vélos. En cas de dégâts, contactez votre courtier en assurances dès que possible, il répondra à toutes vos questions et vous aidera à gérer le sinistre.

Ma première réaction est d’aller m’enquérir auprès de mes connaissances s’ils ont entendu eux aussi parler de la tempête Ciara. C’est que là nous sommes vendredi et qu’il fait un beau grand soleil au milieu d’un large ciel bleu ! Difficile d’imaginer qu’une tempête approche de la région liégeoise. En parallèle, j’analyse mon site météo de référence : Meteox. Tout un temps, c’était le meilleur outil pour me faire une idée de la météo à venir de manière assez précise et ce, jusqu’à l’arrivée de l’application météo intégrée par Google dans mon Smartphone qui me permet de pouvoir y trouver des informations assez fiables sur les heures de précipitation. Bref, il faut bien l’avouer, Meteox s’est pris un sacré coup de vieux et par ailleurs, s’il était efficace pour voir quand et où il pleut ou pleuvra, il n’est pas efficace pour suivre le flux du vent et sa vitesse au sol.

C’est là qu’arrive Windy.com découvert en consultant un article de la RTBF. Avec cet outil en ligne, je peux avoir toutes les informations et prévisions pour suivre une tempête, le sens du vent, sa force et les rafales. Ciara peut venir, je la tiens à l’œil ! C’est la nuit de dimanche soir que des rafales montant jusqu’à 130Km/h arriveraient du côté d’Esneux en région liégeoise… avec de grands vents déjà à signaler dès le milieu d’après-midi.

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Les nouveaux pauvres

Les nouveaux pauvres

J’en profite pour ré-insérer rétrospectivement cette excellente production de Patrick Severin pour le compte d’Instant Production et de la RTBF qui m’avait grandement marquée en octobre 2016.

Les nouveaux pauvres
Les nouveaux pauvres

Production originale et réussie proposée par la RTBF afin d’informer et sensibiliser à la problématique des « Nouveaux Pauvres ». Une production webinfo, vidéo interactive ou serious games intéressante à investiguer dans sa construction narrative.

Il y a tout d’abord le sujet de ce « reportage » interactif qui est particulièrement intéressant. On y suis un jeune couple qui aimerait devenir propriétaire à Bruxelles. Ils commencent dans la vie, dispose déjà d’un job… mais cela est loin d’être suffisant et ils vont nous raconter sous forme de ce que l’on appellera d’ici quelques années un VLog (pour blog vidéo) leur déboires. Nous sommes en 2016, et cela m’avait marqué. Je me souviens qu’en 2004, lors de l’achat de ma première maison, alors sous contrat à durée déterminée, les choses n’avaient pas été simples… aujourd’hui, elles le sont encore bien plus compliquées, et plus uniquement à Bruxelles.

Le webdocumentaire « Les Nouveaux Pauvres » mêle fiction, data, témoignages et interactivité pour conduire son audience vers un constat inéluctable : le déclassement de la classe moyenne à Bruxelles. Lancé il y a exactement un an à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la pauvreté, le projet est toujours d’actualité. Si Bruxelles est sur le podium au classement des régions les plus riches d’Europe, elle est pourtant devenue une véritable machine à produire de la précarité. Et ces nouveaux pauvres sont invisibles. Etudiants, mères célibataires, pensionnés, indépendants, c’est tout un pan de la classe moyenne qui frôle aujourd’hui le déclassement.

Les nouveaux pauvres
Les nouveaux pauvres

Découvrez l’histoire de ce couple attachant parti s’installer à la capitale pour de nouvelles aventures… qui ne se passent pas toujours comme prévu : Les Nouveaux Pauvres.

Récompensé 4 fois en festival, le webdocumentaire est une création HorsZone (Patrick Séverin), et produit par Instants Productions et la RTBF sur une initiative du Forum, Bruxelles contre les inégalités. (Une news de la RTBF)

A coté de cette thématique, c’est le format qui au fil des années m’intéresse : Un web reportage interactif où le spectateur peut proposer aux acteurs des actions. Il n’y aura pas vraiment de pénalisation, mais cela donne une liberté de penser… et de déconstruire des idées préconçues propres à chacun sur le sujet.

Le reportage se découpe en « journée » ponctuée de petite vidéo blog qui raconte l’arrivée et la recherche d’un logement dans Bruxelles pour le jeune couple. Chaque petite vidéo sera ensuite suivie d’une question à laquelle le spectateur devra répondre et qui induira la capsule suivante.

Techniquement, il s’agit là d’une application Web qui pouvoir structurer un scénario à embranchement, un peu comme un schémas de logique de programmation qui permet de construire les différentes options scénaristiques et donc les vidéos à réaliser.

Cette manière d’aborder internet est ce que j’appelle le Web 2.19 qui se rapproche petit à petit de ce que l’on appellera un jour le Web 3.0. Je m’étais donc intéresser à trouver un outil permettant de faire ce genre de production qui serait plus que probablement très intéressantes dans le cadre de production transmédia pédagogique. L’outil Klynt semblant être l’outil par excellence pour travailler autour de narration interactive.

Le temps me manque pour l’investiguer, mais clairement, j’aimerais travailler à un projet avec ce dernier !

Klynt.net
Le site web de l’application Klynt.net

 

Paywall

Paywall

— ébauche de réflexion —

C’est une question que je me pose régulièrement ! Comment diable rester informer du monde qui m’entoure de manière éclairée. Pendant de nombreuses années, je n’ai fait confiance qu’à ce que racontait le JT de la RTBF et le journal Le Soir. Puis un jour la RTBF a annoncé la fin de la Belgique… Un live fiction qui m’a montré qu’il n’y avait pas plus à faire confiance à ce canal plus qu’un autre, d’autant qu’au jour d’aujourd’hui, si l’ensemble des média s’est mis à la page avec un site web, de la VOD, une présence dans les réseaux sociaux,… ils se sont aussi soumis aux codes du gros titres racoleurs , aux paywall et à l’information diffusée sans avoir été vérifiée. Non, je ne crois plus en la presse depuis un bon moment !

Est-ce qu’un bon agregatteur de contenus (genre Feedly) n’est pas déjà un Spotify de la presse ? Pcq au fond, Spotify a certes permis de faire émerger un business model qui permet aux très grosses maisons de productions de gagner un peu d’argent par des abonnements, les artistes indépendants pour y être présents doivent payer … ce qui ne leur assure aucune visibilité sur la plateforme… et encore moins rétribution.

Que serait un « Spotify » de a presse, un abonnement qui permettrait de consulter n’importe quel media intégré à la plateforme… Cela impliquera un énorme travail pour que les média du monde entier entrent dans la danse pour être vraiment intéressant… et surtout on resterait limité à ne pas pouvoir partager ces articles hors du cadre de la plateforme… l’engouement étant pour la masse bien moindre que pour de la musique ou des séries.

Le danger actuel de la désinformation me semble surtout se situer autour de ces nombreux « faux sites d’informations » qui à l’inverse des bons sites d’information jouent sur du gros titres, du clic et de la démagogie alors que les articles intéressants, profonds, ne sont accessibles qu’après être passé par un pay-wall… Ces derniers sont dès lors peu partagés, échangés… et seule la presse poubelle vient polluer nos Facebook.

Hors, il est parfois même inutile de cliquer sur un article que pour désinformer. Une image qui accroche, un gros titre qui désinforme… et notre cerveau a déjà fait un amalgame d’information à notre insu.

Bref… à l’heure actuel il n’existe aucune bonne manière de rester informer correctement… Mais n’est-ce pas aussi la volonté de ceux qui tirent les ficelles (et je ne parle pas des des partis politiques, mais bien des lobbistes du dernier étage) de s’assurer que le peuple ne pense pas !

Pas de démocratie sans presse écrite pluraliste! « Quand on aura plus accès à l’information que via Facebook ou Twitter, les mandataires politiques auront encore plus de difficultés à faire comprendre leur action et les populismes et extrémismes gagneront encore du terrain! » Pour éviter cela, je propose notamment la création d’un Spotify de la presse (à l’instar de l’accès offert par l’application Spotify à la musique, ou Netflix aux films et séries) pour développer l’accès numérique à la presse écrite et la rétribution raisonnable des éditeurs. (Fabian Culot)

Capture d’écran du site web de La Meuse — février 2019 utilisée à titre personnel, de critique et d’archive

Pacman Syndrome : du jeu-vidéo made in Belgium

Pacman Syndrome : du jeu-vidéo made in Belgium

Art & Magic
Art & Magic

Tiens, hasard du calendrier, je lisais justement la semaine dernière (mai 2015) un article au sujet d’Art & Magic dans le Pix n Love 16. Ils nous raconte l’histoire de Spellsinger, grand projet de cette entreprise qui n’est malheureusement pas sorti des sous-sols. Une épopée magique de notre bassin liégeois. Press-Start vient de publier un bel article dédié aux différents projets d’Art & Magic que je vous invite à découvrir… Et moi je demande, dans la mesure à la société était située à Embourg, s’ils avaient commandés leurs machines chez Automindus !

Présentation à Psygnosis sur un salon. La chouette (le logo de Psygnosis) était un hasard, « mais ça leur a bien plu chez Psygnosis ». La technique des scrollings parallaxes impressionne aussi l’éditeur, à tel point qu’il appelle les développeurs de Shadow of the Beast à la rescousse. Et il leur demande comment ces Belges ont fait ça. Les stars de Shadow of the Beast observent… réfléchissent… assènent « We don’t know ». Yves Grolet et Frank Sauer en retirent de l’assurance et quittent l’Angleterre plus forts, non sans avoir dévalisé les librairies locales pour leurs manuels de programmation. « On ne trouvait rien chez nous à l’époque. » (Un très bon dossier à lire sur Press-Start)

Détail amusant, je n’avais jamais fait attention à l’époque que le jeu Agony n’était pas un jeu de Psygnosis,… pour ma part j’ai fouillé sur Youtube pour tenter de savoir à quoi ressemblait de manière plus concrète le projet de jeu d’arcade Spellsinger.

Press-Start, le site du jeu-vidéo en Belgique, a d’ailleurs pris parti de mettre en avant les productions belges et c’était rendu à la GameCom, le salon du JV en Allemagne afin d’y rencontrer quelques uns de nos jeunes talents dont l’équipe de Pyralis Studio tenue par l’un de mes amis d’enfance Simon Boigelot, qui y présentait son projet de jeu « TheCorp ».

L’économie dirige le monde, sad but true. Depuis sa base à Ans, le petit studio Pyralis l’a bien compris et vous propose une simulation pour vous former à devenir le maître de l’univers. TheCorp vous confiera le destin de l’humanité, à partir de ses balbutiements dans un lointain passé jusqu’à son apogée dans un futur rayonnant. Vers l’infini et au-delà, telle devra être votre devise lorsque vous gérerez les denrées, la chaîne de production, les ressources humaines et l’industrie. Un vrai cours d’économie ludique, il faut le faire ! Avec son jeu de stratégie en temps réel, Pyralis Studio fera de vous un winner. Une création d’utilité publique pour les futurs leaders du monde (libre ?). (Un article à lire sur Press-Start)

Et puis, il y a Epistory, ce projet du studio montois Fishing Cactus dont on parle de plus en plus et dont les graphismes sont vraiment, vraiment attirant ! Press-Start avait également été à leur rencontre il y a quelques mois avant le lancement officiel du jeu relayer aujourd’hui par la presse belge. Au coté d’un style visuel vraiment original, le jeu se démarque également par un gameplay novateur dit de « typing novel », un style épistolaire et une bande son réussie…

L’équipe de Fishing Cactus était fébrile à la veille du lancement de « Epistory, typing chronicles ». Ce jeu pour PC est la première grande production que la société montoise lance sur le marché sous son propre nom. « Après avoir lancé quelques petits jeux pour mobiles, nous avons beaucoup travaillé pour les autres et conçu des jeux qui sont sortis sous le label de grosses sociétés, explique Laurent Grumiaux, directeur commercial. Ça a permis à l’entreprise de grandir, d’engager du personnel, d’aller chercher du capital ». La société a ainsi pu se lancer dans le développement de ses propres produits. « Epistory » est le premier. Sa conception a été entièrement financée grâce aux revenus des productions de Fishing Cactus pour d’autres studios. (A lire sur le site de la RTBF)