Les vacances touchent à leur fin, un peu bousculées. D’ici la fin du Weekend, la console Mega Drive retournera dans son petit musée. J’aurais bien encore tenté de comprendre comment on joue à PowerMonger et Syndicate, les deux derniers jeux récupérés, mais il faut bien admettre que l’un et l’autre sont loin d’être intuitifs. Je m’arrêterais en revanche sur deux adaptations de titres qui auront marqué ma vie de joueur dans les années 90 sur PC : Vroom (Formula One) et LHX Attack Chopper.
Mais avant cela, une petite parenthèse de circonstance au lendemain d’Halloween. Si j’avais déjà eu l’occasion d’essayer plusieurs versions de Ghosts’n Goblins avec mon ami Santo, je n’avais pas encore vraiment approfondi sa suite, Ghouls’n Ghosts.
Ghouls’n Ghosts
Si j’avais déjà eu l’occasion d’essayer plusieurs versions de Ghosts’n Goblins avec mon ami Santo, je n’avais pas encore vraiment approfondi sa suite, Ghouls’n Ghosts que nous avions rapidement glissé dans la console il y a 5 ans.
Le gameplay reste totalement similaire, on dirige notre héros armé dans des contrées envahies de hordes de monstre qui s’acharnent sur ce dernier. Dans un concept Arcade « Rush’n Gun« , la série est particulièrement difficile et le moindre contact, le moindre faux pas se solde d’abord par la perte de notre équipement, puis en ne gardant qu’un caleçon et une épée, il faudra éviter de perdre la vie et espérer peut-être trouver une nouvelle armure… C’est le côté humoristique du titre de Capcom, mais les morts sont tellement fréquentes que l’on n’en rit plus au bout de quelques minutes !
J’ai pu regarder jouer un pro pendant plusieurs heures, et cela m’a permis d’être attentif à certains éléments du jeu, de quoi me permettre d’avancer à travers les premières zones du jeu. Difficile de ne pas perdre ensuite mes vies dans les tornades qui modifient la justesse des sauts, ce qui me rend déjà affaibli lorsque j’arrive au pied de la montagne qu’il me faut gravir en évitant les queues de scorpions.
Ce Ghouls’n Ghosts est particulièrement vache ! Je pense que la moitié des coffres que j’ai ouvert proposaient un bonus, l’autre moitié des sortilèges me faisant vieillir, me transformant en canard ou simplement venant m’anéantir !
Pas de quoi me pousser à aller plus loin, car finalement, Ghouls’n Ghosts sur Mega Drive fait partie des premiers jeux de la console et il n’offre pas vraiment de graphismes relevés, ni d’effet spéciaux, juste une adaptation de la version Arcade sortie une année plus tôt !
C’était il y a aujourd’hui 12 ans, le frangin et moi prenions l’autoroute jusque à la cité carolo afin de rejoindre une bande d’amoureux du Commodore 64 autres vieilles machines. Là, trônant dans le salon, une étrange machine aux allures de mini-borne d’arcade s’anime de rayons lumineux. « C’est la Vectrex ! »… Alors que je commence tout juste à me dire que je m’entourerais bien de quelques artéfacts vidéoludiques, cette machine allait devenir mon Saint Grââl !
Mise en vente sur le marché américain en 1982, la console développée par Jay Smith a de nombreux arguments face aux consoles de salon de l’époque que sont les déjà vieillissantes Atari 2600, la console Intellivision de Mattel, la Coleco ou encore la nouvelle Atari 5200. Tout d’abord, pas besoin de brancher votre Vectrex sur la télévision du salon, la console « transportable » intègre son propre écran ! Plus étonnant encore, là où les différentes machines de l’époque reposent sur des images bitmaps faites de gros pixels, la Vectrex mise sur une animation en images vectorielles, ce qui lui confère aujourd’hui un look néon totalement rétro-futuriste qui ne laisse évidemment pas indifférent ! Afin de donner une identité propre à chacun des jeux, un layer de couleur se pose par dessus l’écran monochrome afin d’approcher encore un peu plus de l’ambiance borne d’arcade de l’époque !
Chez nous, en Europe, la machine arrivera en 1983 après le rachat de GCE par la marque MB, bien connue aujourd’hui pour ces nombreux jeux de société. Avec la Vectrex, MB avait de quoi concurrencer Mattel et son Intellivision. L’aventure Vectrex se terminera rapidement, dès 1984, à l’image de nombreuses autres aventures américaines, suite à l’épisode du « Crash du Jeux-Vidéo ».
Voilà 10 ans maintenant que la Vectrex de mon ami Vega trône parmi les plus belles pièces de mon petit musée. J’ai assez vite pu goûter à d’autres jeux que Minestorm, un clone d’Astéroïd intégré dans la console. En effet, j’ai la chance de disposer d’une cartouche « Multi-game » tout ce qu’il y a de plus atypique. Une jolie bidouille qui intègre les quelques jeux sortis officiellement ainsi que plusieurs Homebrew ou jeux non-édité datant de la fin des années 90. Rien d’illégale à tout cela, puisque comme le précise l’équipe d’Obsolète Tears, la machine et les titres en lien avec celle-ci sont libre de droit tant qu’aucune commercialisation n’en est faites.
Les droits revirent à leurs concepteurs, Smith Engineering. Ces derniers firent preuve d’une grande bonté en laissant les droits sur cette machine et tout ce qui l’entoure libre tant que l’on ne ferait pas d’argent sur leur dos. Une idée que beaucoup feraient bien de prendre devant l’engouement de l’émulation ces derniers temps. Il en résulte que cette machine est toujours vivante, certains passionnés sortant encore de nouveaux jeux ou de nouveaux accessoires. (Obsolète Tears)
Côtés jeux, ont retrouve en majeur partie des adaptations assez réussies au format fil de fer des classiques jeux d’arcade de l’époque. Star Wars, Astéroïd, Pac Man, Battle Zone, Berzerk, Scramble… Tous ont si pas leur adaptation, un petit clone assez similaires ! Si plusieurs titres restent finalement dans un gameplay assez « plat », les titres les plus impressionnants sont ceux qui offrent des environnement en 3D ! Rien que l’intro de Minestorm avec l’arrivée du vaisseau en 3D qui traverse l’écran pour vous projeter dans l’action est d’un bluffant encore aujourd’hui ! Mais d’autres vont encore plus loin. Il y a Starhawk qui vous propose un combat spatial digne de la fin du premier épisode de Star Wars dans l’étoile noire. Fortress of Narzod ou Pole Position font clairement partie des jeux que j’aimerais pouvoir découvrir. Je me contente de l’originale simulation de vélo « Tour de France » pour me faire une idée d’une course en 3D sur Vectrex. Il y a enfin Spike qui propose un titre dans l’esprit des premiers jeux de plateforme Panic, dans une univers de murs et d’échelles en 3D.
Bref, fin de l’année dernière, j’ai eu la chance de récupérer via Rock’n Guming quelques boîtes, manuels et surtout « layers » pour compléter ma collection, de quoi pouvoir « enfin » envisager réaliser un petit shooting photo RetroGaming dédié à la console !
La NES de Nintendo fêtera cette année ses 35 ans. Le système initiale conçu par Nintendo arrive sur le marché japonais en 1983 sous le nom de Famicom avec une console qui visuellement ne ressemble en rien à la console NES, Nintendo Entertainment System… ou tout simplement dans nos contrée, la Nintendo, qui sera présentée en juin 1985 aux Etats-Unis et qui arrivera seulement chez nous durant l’automne 1987. C’est donc une belle occasion pour ressortir mon exemplaire et lui offrir un petit shooting au studio pendant que nous sommes tous confinés. J’ai pour ma part longtemps joué à cette console sur la console de démonstration de l’hyper marché où mes parents faisaient leurs courses tous les samedi. Si bien évidemment nous espérions y retrouver Super Mario Bros. puis Super Mario Bros. 3, il fallait souvent s’adapter avec le jeux sélectionnés par le responsable de rayon : Tic & Tac si l’on avait un peu moins chance ou Les Tortues Ninja, Dragon Ball ou Baloo dans son avion…
La ‘Nintendo’ a rejoint ma collection en 2012 avec quelques chouettes jeux assez classiques et je n’ai qu’assez peu eu l’occasion de lui trouver de belles pièces pour envisager un shooting plus tôt. J’ai bien récupérer une trentaine de grosses cartouches grises dont un nombre important de jeux de la première génération plus que des grands classiques, mais cet été, mon collègue Fred a retrouvé chez lui une série de jeux de son enfance dans un état impeccable ainsi qu’une série de magasine Nintendo Club d’époque, de quoi pouvoir créer une chouette ambiance autour d’une vieille télévision Phillips parfaitement adaptée à la scène.
Quand j’étais gamin, ce jeu m’exaspérait ! Il faut dire qu’à l’époque, ma seule option pour jouer à la NES était au rayon Maxitec ! J’espérais chaque samedis pouvoir jouer à l’incroyable Super Mario Bros. Mais marketing oblige, il fallait aussi vendre d’autres licences comme Tic & Tac, Dragon Ball ou les Tortues Ninja !
Pourtant, ce jeu que je considérais comme bien trop difficile porpose une série d’éléments de gameplay bien pensés. A l’époque, je n’avais pas imaginé qu’en appuyant sur SELECT, je pouvais à tout moment changer de tortue afin d’optimiser ma méthode de combat, puisque Donatello, Raphaello, Michelangello et Léonardo maitrisent chacun une discipline différente. Ce changement de personnage permet également gérer l’énergie restante de mes tortues… Les quelques astuces en anglais, si j’avais pu les traduire à l’époque auraient pu également m’aiguiller dans les tactiques à utiliser. Bref, j’ai donc pu apprécier à sa juste valeur ce titre assez commun de la console Nintendo dans nos contrées.
L’année 2018 se termine et j’en profite comme à mon habitude pour faire un petit point Jeux-Vidéo. Bien que je sois loin de représenter le joueur moyen (puisque déjà, je n’ai pas Nintendo Switch), j’aime à partager mon avis, mes découvertes et mes déceptions notamment au travers de mes articles sur Press-Start.
Il est loin le temps j’achetais quelques jeux neufs par an et où j’en échangeais les plus anciens, le monde du jeu-vidéo m’oblige d’année en année à me formater à sa volonté du jeu dématérialisé. Je me promenais d’ailleurs la semaine dernière chez Mediamarkt et le constat est impressionnant, le rayon jeu-vidéo se résume à un petit coin avec quelques titres en boite. Sur PC par exemple on y trouve que deux ou trois jeux : Farming Simulatore, Les Sims et le dernier Warfare… Bref.
Les Blockbusters
De cette année 2018, je retiendrais tout particulièrement le nouveau titre de Quantic Dream, Detroit : Become Human. Plongé dans un univers futuriste autour de la thématique de l’intelligence artificielle, ce jeu extrêmement narratif met en avant les possibilités incroyables de multi-scénario en proposant au joueur un grand nombre de choix à faire qui auront tous une incidence sur le dénouement. Afin que ce dernier puisse mieux se rendre compte des nombreux chemins qui se sont offerts à lui, une carte des choix faits et à faire viendra clore chaque chapitre. Transcendant le réalisme et l’immersion du concept de film interactif initiés par les œuvres précédentes Heavy Rain et Beyond : Two souls, le nouveau bébé de David Cage nous met dans la peau de trois personnages différents. Le pari étant osé car certains d’entre eux pourraient avoir objectifs à atteindre initialement antagonistes, rendant l’appropriation du héros parfois plus difficile.
Sans être une claque visuelle aussi forte, tout du moins sur ma « simple » Playstation 4 pourrait tout de même être mon jeu de l’année. J’en aurais voulu tout de même un peu plus. Bouclé en une grosse semaine là où nous sommes toujours dans l’aventure de Horizon Zero Dawn depuis plus d’un an, Detroit : Become Human table de sa longévité sur le potentiel fort de rejouabilité afin de connaître les autres dénouements possibles.
Enfin pour clôturer le sujet sur ce jeu, je me suis intéressé à analyser mes choix et l’information statistique qui s’y rapportait. Parfois, alors que le jeu a déjà été joué par des milliers de personnes, j’ai fait certains choix qui me paraissait naturel et qui ne représentent pourtant que 1% des choix de l’ensemble des joueurs. De là, je me suis dit qu’à coté de la face visible de ce magnifique jeu se cache également un coté « obscure » permettant d’alimenter une énorme base de données du comportement des joueurs. Puisque chaque choix que nous faisons à une incidence sur la suite de l’aventure, cela permet également à terme, puisque toutes ces informations sont ensuite récupérée par les serveurs externes de pouvoir profiler le comportement de chaque joueur et sans tomber dans de la parano de pouvoir créer des patterns comportementaux sur base d’un échantillon gigantesque afin de pouvoir faire des avancées importantes dans le domaine de l’intelligence artificielle… La boucle est bouclée, la fiction rejoint alors la réalité !
Tout au long de l’année, Horizon Zero Dawn aura donc continué à nous apporter madame et moi quelques moments d’évasion. Nous aurons bien tenté également l’aventure de Rise of Tomb Raider, magnifique d’entrée de jeu mais tombant trop rapidement dans des mécaniques d’infiltration et de survie.
La bonne surprise sera alors plutôt Uncharted 4 qui attendait sagement son tour depuis 2 ans, acheté avant l’arrivée de la Playstation 4 dans notre salon.
Dès l’amorce de l’aventure, on se retrouve plongé dans les courses aux trésors aux cotés de Nathan Drake que j’avais abandonné dans un cimetière d’épave de bateau il y a déjà de nombreuses années. La recette est similaire, on alterne des phases narratives avec des phases d’action et de progression de voltige. Oubliez le vertige, il vous faudra crapahuter sur les toits ! Mais la recette fonctionne à merveille, et l’envie de savoir ce qu’il va se passer donne envie de s’y remettre le lendemain !
L’année 2018 m’aura également donné quelques déceptions. A défaut de Nintendo Switch, je me suis décidé à découvrir « ce fameux » Legend of Zelda : Breath of Wild sur ma Nintendo WiiU. Rien n’y fait, je n’accroche absolument pas un Zelda dans un monde ouvert et sans bande son, d’autant que je le trouve très fade visuellement. J’ai également eu l’occasion de mettre ma tête dans le casque virtuel de Sony avec au final beaucoup de déception. Ce coûteux appendice est loin d’offrir des sensations extraordinaire, mon expérience dans Resident Evil 7 VR offrant par ailleurs une qualité d’image médiocre. Enfin, j’ai eu beau tenter de trouver un jeu de course moderne, rien n’y fait de Flatout 4 à Need For Speed tout ne semble tailler que pour du jeu en réseau, qui plus est fortement lié à des campagnes et missions…
Detroit Become Human – PS4 Horizon Zero Dawn – PS4 Uncharted 4 – PS4 Cities Skylines – MAC Bravely Default – 3DS
Rise of Tomb Raider – PS4
Rime – PS4
Mario Kart 8 – WiiU
Legend of Zelda : Breath of Wild – WiiU
Farpoint VR – PS4
Flatout 4 : Total Insanity – PS4
Resident Evil 7 VR – PS4
Need For Speed Rivals – PS4
Projet Cars 2 – PS4
Découverte avec les enfants
L’univers du jeu vidéo n’est plus un monde que je découvre uniquement avec madame. Maintenant que les enfants grandissent, eux aussi m’offrent à me plonger dans des jeux qui ne m’intéressaient pas plus que cela. Oh bien sur, cela fait un moment que je leur installe des jeux adaptés sur l’iPad ou sur la 3DS. Mais c’était encore différent. Voilà un bon moment que Charly me parle de Minecraft. Je n’ai jamais été inspiré par ce jeu que je trouvais faire double emploie avec les LEGOs, mais j’ai fini par lui rapporté l’édition WiiU en promo chez Carrefour. Cela s’est effectivement présenté comme une révélation, je ne cesse d’être surpris par tout ce qu’il arrive à construire à l’intérieur de ce jeu, y trouvant plus de satisfaction que dans la construction en vraie briques LEGO qu’il faudra ensuite protégées des attaques de petites soeurs !
Nous aurons découvert ensemble :
Minecraft – Nintendo Edition – WiiU Need For Speed : No Limit – iPad Yonder : the cloud catcher chronicle – PS4 Babysitting Mama – Wii
Vous le savez, fin 2017, Nintendo nous sortait une ré-édition miniature de la Super Nintendo embarquant 20 jeux de la belle époque du début des années 90. Il faut bien admettre que la SNES est une des consoles rétros qui offrent les plus beaux jeux à redécouvrir de Super Mario World à Donkey Kong Country en passant Legend of Zelda, Megaman X ou Super Metroïd. Cette dernière est vendue 80€, un peu plus cher que l’édition NES de l’année précédente.
Ici à la maison, j’ai bien sur une vraie Super Nintendo. Pas de boite, un peu jaunie, mais elle avait été restaurée il y a déjà quelques années par l’ami Kingstef et j’ai pu grappiller de nombreuses cartouches au fil du temps. Impossible de trouver un Legend of Zelda ou Metroïd, dont les prix ont explosé, mais j’ai tout de même une série de titres pas fréquents à redécouvrir ! Alors que s’enchaine deux weekend un peu moins chargé, j’ai donc branché la console sur la TV.
A ce propos, sachez que si vous disposez d’une Nintendo 64, le cable de connexion RVB est compatible avec la Super Nintendo, ce qui permet d’avoir une bien meilleure image que via le cable peritel antenne d’époque. Pensez aussi à régler le mode image de votre téléviseur. Mon écran 4K Sony par défaut m’offrait une image aux pixels tranchant, alors qu’en activant le mode « cinema », ceux-ci sont un peu plus lissés et proche d’une image de l’époque.
Ce sont d’abord les enfants à qui j’ai proposé de choisir à quoi jouer. Les Schtroumpfs, Astérix, Micro-Machine et Super Mario ont eu leur faveurs. Ce sont des titres qui visuellement n’ont pas vieilli. Les Schtroumpfs reste malgré tout frustrant à souhait, mourir quand on marche dans l’eau ou quand un Schtroumpf jette de l’eau par la fenêtre, pour un enfant, c’est loin d’être logique. Alors que même si Super Mario World est loin d’être simple, on n’y meurt pas sans raison ! Il est tout de même fou de constater comme ce jeu reste intemporel. Pour l’époque c’était une explosion de nouveauté à découvrir de niveaux en niveaux, un sentiment jamais égalé en jouant aux autres Mario.
J’ai ensuite tenté de leur faire découvrir le premier Super Mario Kart, plus difficile à prendre en main que les versions modernes, il faut bien l’admettre ! La sauce n’a pas pris. Moi même je me suis senti un peu rouillé, trop habitué aux glissades des épisodes plus récents. Charly appréciant beaucoup les jeux de voitures en ce moment, j’ai donc testé avec lui Micro Machine 2, Pole Position 2, Nigel Mansell et Top Gear. Lui a trouvé son plaisir dans Nigel Mansell. Choisir ses pneus et ses réglages, c’est ça qui l’intéresse. Moi je suis resté scotché sur la qualité de Top Gear qui bien plus abouti que Lotus Challenge dont je pensais qu’il n’était qu’un simple portage dédié à la SNES… Mais j’y reviendrais une prochaine fois.
Sortir une veille console et des vieux jeux, cela fait toujours un peu d’animation. Les JulietteS s’affrontent à Super Mario Kart, on redécouvre les vieux pixels avec Matteo et Romeo et puis on approfondi le sujet avec Pype, de quoi mettre des images sur certaines de nos lectures communes aux éditions Pix’n Love, tel que La Guerre des Mascottes.
En grand amateur de jeux de plateforme, j’avais fait le plein de cartouches les années précédentes : Chuck Rock, Zool, Bubsy, Cool Spot, Indiana Jones, Pitfall et même Aero the Acrobat et Ardy Lightfoot. La Super Nintendo regorgent de ce genre de jeux qui avaient d’ailleurs la cotte à cette époque. Moi je m’étais attaqué seul à découvrir Chuck Rock dont les gros sprites m’avaient impressionnés quand je lisais les magasines de l’époque. Mais une fois la manette en main, la construction des niveaux m’a un peu déçu… Les filles ont assez bien apprécié Zool, nerveux et colorés et clairement plus maniable que la version PC à laquelle je jouais quand j’étais ado.
Plutôt content d’avoir déniché Aero the Acrobat, le « Sonic » the Sunsoft, je dois bien admettre qu’il n’est vraiment pas amusant à jouer et difficile à prendre en main avec ses pirouettes. Reste cet excellent Bubsy… Lui aussi descend du Hérisson de SEGA qui venait créer un nouveau genre de jeu dans la catégorie plateforme. Chat, Caméléon, Chauve-Souris, Lapin… les mascottes débarquaient en force avec plus ou moins de réussite. Bubsy ramassant des boules de laines dans des niveaux nerveux, colorés et avec un scrolling rapide avait tout pour se porter en concurrent de Sonic sur la Super Nintendo. Ce n’est pas pour rien que j’y ai tant joué… Il est pourtant bien plus difficile, car au moindre contact avec un ennemie, un chute de trop haut, c’est le petit gimmick d’une vie en moins. Malgré cela, j’ai probablement dû réussir à avancer dans le jeu aussi loin que dans Sonic à l’époque.
Si au jour d’aujourd’hui, j’ai pas mal de cartouches, je manque cruellement d’éléments pour envisager un shooting studio autour de la Super Nintendo. Les jeux étaient à l’époque distribuer dans une boite en carton, ce qui a rendu leur conservation plus rares que les boitiers « plastiques » à la sauce VHS des jeux Megadrive. Magasines, posters ou même boite de consoles sont également difficile à trouver.
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