Non, je ne ferai pas l’affront au monde du 7° art de titrer mon article « 2020, côté ciné ». Parce que cette année sous le signe de ce foutu virus aura été catastrophique pour les différents Cinéma de part le monde. Mes petites statistiques annuelles parlent d’elles-même, là où la proportion des bons films que je regardais sur le grand écran annuellement se situait en moyenne à 26%, ils ne représentent cette année que 5%, soit deux sorties ciné. L’une au Kinépolis, à la Saint Valentin pour regarder la nouvelle adaptation des 4 filles du docteur March et l’autre entre les deux vagues, masqués, au cinéma Le Parc que nous visitions pour la première fois, pour regarder en famille Yakari – La grande aventure.
Pourtant de cette année hors-norme, nous aura rassemblé un peu plus souvent devant un bon film que la précédente, avec 10 bons films de plus qu’en 2019. Sans trop entrer dans le décorticage de mes datas, les cinémas ne sont pas les seuls à avoir perdu des points, les bons films se sont faits trop rares à nouveau sur la plate-forme payante BeTV, ne parvenant pas à dépasser les 30%. J’ai donc fini par clôturer mon abonnement en ce mois de décembre.
J’aurais dès lors un peu plus fait appel au plan B, il est vrai. J’aurais également été puisé dans les films enregistré sur ma box Evasion afin nous distraire pendant le premier confinement. Mais Netflix a gagné beaucoup de point cette année en ajoutant une grande partie des oeuvres de Hayao Miyazaki, le « Walt Disney » du pays du soleil levant et les productions de son Studio Ghibli.
Le Château Ambulant, 2004
Si jusqu’ici je ne connaissais que Princesse Mononoke qui m’avait plutôt peu convaincu, trop étrange et violent à mon goût. Nous nous sommes, en famille arrêté tout d’abord sur Le Chateau dans le Ciel, sorti en 1986 il m’a rapidement fait un mélange entre la version dessin animée de Sherlock Holmes et les Mystérieuses Cités d’Or. Oh, comme j’aurais aimé découvrir ce film quand j’étais enfant. Ce fut ensuite l’occasion de faire connaissance, enfin, avec Mon Voisin Totoro. Probablement aussi étrange qu’un Alice aux Pays des Merveilles. Il y eu alors la fantastique histoire de Ponyo sur la falaise, petit poisson que veut devenir humain, un film et sa chanson qui auont été regardé plusieurs fois cette année par les enfants ! Madame aura été émerveillée par Arriety et pour ma part, c’est le Chateau Ambulant qui m’aura vraiment complétement impressionné par la beauté de ses paysages et villes.
Ponyo Sur La Falaise, 2008
Je poursuis ma découverte des films de Miyazaki avec cet incroyable conte entre La Petite Sirène et Pinocchio. Un film d’animation coloré qui nous offre des paysages de bord de mer extraordinaire. Des personnages attendrissant. Une poésie pleine de richesse et surtout remplies d’inattendu pour nous européens. Un film à voir absolument avec vos enfants disponible sur Netflix !!! Bref, un chef d’oeuvre, je crois qu’il n’y a pas d’autre mot ! La bande son, digne d’un opéra/ballet est elle aussi éblouissante… et puis les 4 gamins qui vont se mettre en lit en chantant « Ponyo, Ponyo »…
Avant de poursuivre ma « carrière solo » sous le nom de Cyborg Jeff, essentiellement orientée musique électronique, j’ai également eu mes « heures de gloire » au sein du groupe Virtual Music essentiellement de 1996 à 2000.
Déjà dans la fin des années 80 mon meilleur ami et voisin, Vivien Vanoirbeek et moi-même montions sur scène, avec mon frère moyennement motivé, faire quelques playbacks des grands titres de Benny B ! Oui, nous voulions déjà faire de la musique, être « mixeur ». Avec le kit du petit électronicien de mon frère Pype, nous réalisions nos émissions radio amateur… Petit à petit Vivien et moi commencions déjà nos premiers petits délires musicaux sur nos petit pianos électroniques de l’époque, jusqu’au jour ou je reçu mon premier vrai synthétiseur, un Yamaha PSR 210 en 1993. je suivais alors des cours de piano, mais c’est surtout Pierrick Hansen (encore lui) qui m’appris la base des accords (Haddaway, Culture Beat !). Mon frère Sylvain, lui jouait déjà de la guitare classique depuis bien longtemps, et quelques moi plus tard, c’est Vivien qui fasciné par le groupe Cocktail Music qu’il allait écouté fréquemment, se lança à l’instar de Marco Rizzo dans une « carrière de batteur ». (D’ailleurs ce n’est pas pour rien que l’on s’est appelé Virtual Music, car un peu plus tard, nous nous joignons souvent à la famille Vanoirbeek au Maestro De l’Arte dans lequel à l’époque jouaient également Sareno et Alain Rinallo…)