Le temps semble s’accélérer. Depuis cet été, les remises en question s’accumulent. Je cherche un sens aux choses, aux temps, au passé, au présent, au futur aussi.
Jusque là, tout roulait. Tout me semblait simple. Fatiguant, mais simple. L’école, le boulot, les enfants, les amis, la famille, et mes quelques passions trouvant leur place entre toutes les priorités.
J’avais mes responsabilités d’adulte, de papa. Mais être papa me donnait aussi à garder un pied dans l’enfance, à prendre plaisir à jouer avec les enfants ou à partager certaines de mes passions. Leur faire découvrir BDs, Jeux Vidéo, Musiques… Je pouvais mettre tout cela en photo, et raconter ces histoires ici ou ailleurs. Si tout cela pouvait parfois vous faire dire « Mais comment tu fais !!! », pour ma part, tout cela me semblait naturel.
Et comme un endroit magique, ce petit musée de bureau que certains appelaient « Narnia » pour me taquiner était le reflet et l’accumulation de tous ces univers et leurs héritages.
Grand amateur de la série télévisée des Tortues Ninja quand j’étais gamin, je dois pourtant avouer que je n’ai jamais eu l’occasion de jouer, à l’époque à l’un des jeux vidéo sortis sur la Game Boy.
Souvenez-vous qu’au tout début des années 90, les Tortues Ninja s’étaient surtout incrustées sur la NES, la console de salon de Nintendo, et même si le jeu est en réalité franchement sympa, sur les consoles de démonstrations, le titre se montrait vraiment difficile à prendre en main pour un gamin comme moi…
En revanche, j’avais sur mon ordinateur Commodore 64 un tout autre jeu mettant en scène mes tortues préférées dans un format « Beat’m all », soit dans la lignée de Double Dragon. Deux jeux co-existaient donc au même moment, tant sur console que sur ordinateur.
2024 avait plutôt pris un bon départ, manette en main. Nous clôturions, madame et moi, Hogwarts Legacy et Final Fantasy XVI durant l’hiver avant de se lancer dans la 2° partie du tout nouveau Final Fantasy VII. Je profitais régulièrement des moments d’attente des enfants au Karaté ou à la danse pour découvrir tout une série de jeux sur ma Nintendo Switch ou approfondir la découverte d’anciens jeux Game Boy Color, comme j’ai déjà pu vous en présenter.
Mais petit à petit, le temps à manquer, et il faut bien l’admettre, rares furent les moments où j’ai pu jouer depuis la rentrée de septembre, me laissant dès lors un peu de frustration lorsque je prends le temps pour me poser sur cette année vidéoludique.
Les Tops 2024
Malgré un bilan qui semble donc moins reluisant que les années précédentes, je retiens 3 moments « Top » de cette année 2024 marqué.
Final Fantasy VII : Rebirth – PS5 (Square Enix, 2024)
Attendu depuis quelques années, nous avions hâte, Madame et moi, de retrouver Cloud, Tifa et Barrett, les héros de Final Fantasy VII dont nous avions commencé l’aventure durant le confinement, en 2020 avec la première partie de l’incroyable remake du jeu d’aventure de Squaresoft, sorti initialement sorti sur la première PlayStation en 1997. Cette suite, reposant dorénavant sur la puissance de PlayStation 5, allait nous emmener hors des enceintes de Mitgar, traversant de nombreux environnements ouverts, ou tout du moins semblant l’être.
Même si plusieurs critiques pourraient être retenues sur les choix posés sur ce Final Fantasy VII : Rebirth qui parfois m’auront enthousiasmé et d’autres lassé, je garde de ce voyage vidéoludique une aventure passionnante. Si pour certains joueurs, devenir un expert du Queen’s Blood aura peut-être été énervant, nous avons pris plaisir à ces mini-jeux de deck récurrents au sein de l’univers. En revanche, les quêtes redondantes pour attraper un Chocobo, voire pour le dresser à réussir des sauts en plein vol se seront montrées particulièrement pénibles, nous laissant parfois mettre le jeu de côté plusieurs semaines.
Si l’histoire et surtout, les personnages nous auront marqués, il me faut bien admettre que le moteur de graphique ne tient pas la comparaison avec l’incroyable travail réalisé par les équipes de Guerilla Games et la série Horizon. Même si à l’écran, certains environnements sont chatoyants, j’ai souvent eu cette impression de marcher sur des textures. Néanmoins, même s’il y a plein de petites choses que j’aurais préférés autrement dans cette suite de l’aventure, il n’empêche que je garde un souvenir particulièrement positif de nos heures passées sur Final Fantasy VII : Rebirth.
Car oui, comme j’avais déjà eu l’occasion de le partager quelques semaines au par avant, durant l’envie de remettre les pieds dans le monde de Horizon s’est fait sentir. Probablement à ce jour, le plus bel environnement vidéoludique que j’ai pu parcourir !
Lassé du schéma narratif de FFVII, nous nous sommes plongés dans le DLC, épisode complémentaire, Burning Shore. Je ne suis pas vraiment amateur de ce genre de pratique, mais avec Burning Shores, j’ai vraiment eu le sentiment d’en avoir pour mon argent, d’avoir pu me replonger avec plaisir dans l’univers de notre jeu préféré avec néanmoins suffisamment de nouveautés dans le gameplay, l’histoire et les lieux à visiter… Et je dois bien admettre que pouvoir s’évader de la sorte nous aura fait grand bien ! (A lire : Un été à Los Angeles avec Aloy)
La version Collector de Tunic sur Nintendo Switch, un vrai bijou !
Il me donnait vraiment envie depuis plusieurs années, j’ai enfin pu découvrir Tunic en juin dernier avec mon abonnement PlayStation+. Tombé sous le charme, ce moment magique allait se stopper net en découvrant qu’une fois l’abonnement interrompu, il ne m’était plus possible d’y jouer. Il me faudra encore attendre quelques semaines pour pouvoir redémarrer et poursuivre l’aventure de cet étrange jeu d’aventure et exploration sur ma Nintendo Switch, avec une jolie version collector qui apporte un peu plus de magie.
Tunic : Entre Zelda et Dark Souls, une incroyable révélation !
Si l’on retrouve une ambiance qui rappelle effectivement les épisodes vu de haut de la série The Legend of Zelda, le titre indé puise également beaucoup dans l’exploration et la découverte, à l’image par exemple de FEZ, un autre titre que j’aime tout particulièrement. On découvre petit à petit le monde et sa cosmétique flat/rétro ainsi que les mécaniques pour y progresser, se défendre et résoudre des énigmes. L’un des éléments clés de Tunic est entre autres la quête du manuel du jeu, qui nous permet de petit à petit comprendre où aller, comment,… et qui sait peut-être même décrypter les idéogrammes des différents menus pour les plus courageux. (A lire : Sous le charme de Tunic)
Je m’étais dit l’année dernière : La prochaine fois, je prépare un peu plus tôt ma liste au Père Noël histoire qu’il puisse s’organiser et que cela donne des idées à d’autres Geek comme moi. Mais cette année, avec tout le bazar de ces derniers mois, vous savez les copyright et tout cela, j’ai un peu perdu le plaisir de mettre de coté des idées, d’envisager utiliser des images pour illustrer mes envies et mes découvertes.
On est pourtant dans une démarche tout ce qu’il y a de plus personnelle, qui par ailleurs ne peut qu’être profitable pour les marques, magasins ou même site web qui parle de tout cela. Mais rien qu’à devoir justifier à chaque démarrage de poste tout ceci montre que j’ai toujours une rancoeur, autant qu’une incompréhension de l’aventure de ces derniers mois.
Bon en principe, mon Pinterest « Geekmas » dans un usage « Fair Use » ne devrait pas être problématique…
C’est qu’en soit, j’ai tout une série d’idée que j’ajoute tant dans mon album Facebook que sur mon tableau Pinterest. En temps normal, j’aurais même commencé mon article par une capture d’écran de celui-ci, présentant toutes mes idées. Entendons-nous, un éditeur de Jeu-vidéo, de jeu de société, de Bande dessiné ou d’un super synthétiseur ne va probablement pas m’attaquer pour avoir utiliser des images de son produit… Mais comment être certain que l’image du Tower Up, récupérée dans Pinterest est bien la propriété de Monolith Games. S’il s’agit d’une image réalisée par un autre personne, pourrait-elle m’attaquer? Il est probable qu’un autre Bloggueur ne le ferait pas. Surtout s’il est crédité et que je cible son Blog dans mon article.
Mais il y a bien évident toujours maintenant cette crainte de choisir une photo tirée d’une banque de données payante, qui aidée de ses robots IA, viendra m’attaquer sans que je ne puisse me défendre. Et croyez-moi, un tour sur Alamy, et vous pourrez trouver bon nombre d’images de contenus aux allures anodins qui pourraient vous mettre dans la mouise. Fuyez les contenus de ce site… Même s’il est loin d’être le seul.
L’année dernière je m’étais décidé à vous partager non pas juste ma traditionnelle « Liste au Père Noël », mais ces objets rétros que j’aime à chiner en brocante ou sur Vinted. Certains sont parfois un peu trop cher pour craquer et il m’arrive de les imaginer parfois sous le sapin… Vous savez, comme lorsque vous regarder le solde de votre compte en banque pour voir, si par hasard il n’y aurait pas 1.000€ de plus… Pourtant, c’était probablement le « cadeau » le plus difficile à trouver, voire simplement à en comprendre toutes les subtilités à celui qui serait venu se perdre sur le Pinterest que je conservais jusque là…
Mario Party 5 sur Game Cube, merci fiston !
Il y a deux ans, mon fiston m’avait fait la surprise de m’offrir pour mon anniversaire Mario Party 5 sur NintendoGame Cube. Et cela m’a vraiment fait plaisir. Cet hiver-là je gardais un œil sur une série de jeux de mes années Game Cube, une console pour laquelle j’avais encore peu retrouvé de titres qui m’avaient marqué à l’époque. Mario Party 4 et Mario Party 5 en faisaient partie, me rappelant les soirées qui rassemblent autour d’un même jeux vidéo, chacun sa manette se défiant à de nombreux mini-jeux. Dorénavant, Mario Party 5 aura un petit quelques chose en plus à me raconter… et c’est ce qui m’a finalement décider à faire le pas de préparer ce sujet, et cette année le remettre à jour.
Un œil sur le Vinted de Papa ? C’était une bonne tactique, bravo….
Mais tout n’est pas si simple !
Prenons un petit exemple, si cela fait bien longtemps que j’ai retrouvé les CartouchesGame Boy de Super Mario Land 2 ou Wario Land, j’aurais bien envie d’ajouter dans ma collection le jeu ETsa boite.
On peut parfois en trouver à 50€ en cherchant bien. Mais il faut rester attentif à ce qu’il s’agisse bien d’une boite d’origine… On trouve en effet de plus en plus de « boite de remplacement » de qualité par ailleurs très variable pour une dizaine d’euro… Dès lors, mettre plus 50€ ou plus pour une copie serait évidemment frustrant.
Pourtant, il y a certains jeux où la cartouche seule (dites « en loose« ) me suffit amplement c’est souvent le cas sur Super Nintendo et diverses variations de Game Boy… Ceux-ci sont rarement plus cher que 10€ !
En revanche sur Nintendo DS autant que pour la Game Cube ou la PlayStation 2, j’essaie toujours de m’assurer que la notice soit bien présente, car cela fait partie de ce qui m’intéresse dans la conservation du patrimoine vidéoludique….
Enfin, je vois parfois des choses très intéressantes comme l’édition PC Big Box de Day of the Tentacle en français… au prix de 300€ ! Vous l’aurez compris, trouver n’est pas toujours le problème, il y a le budget, je me dis donc qu’il est important que je cible dans ma liste le « bon prix ».
Bref, je m’attaque donc à préparer ce dossier petit à petit.