Voilà déjà depuis 2009 que madame et moi travaillons avec le Nikon D700, ce boitier Full Frame qui a l’époque faisait l’unanimité. Néanmoins, ce dernier commence à dater un peu et à se fatiguer. Il est d’ailleurs passé entre temps comme « second boitier » aux cotés de notre D4 en reportage mariage et au studio, c’est un D800 qui est utilisé. Il faut dire que pour l’heure, Nikon n’a pas souhaité lui donner de réel successeur. Le D4 est un boitier pro, performant, mais aussi très encombrant. Le D800 et c’est 36MP ne convient pas du tout à du reportage et par ailleurs est moins performant en environnement sombre. Enfin le D600/D610 se positionne comme moins professionnel et moins ergonomique d’ailleurs que le D700.
Fin 2014, Nikon a sorti un D750 qui à nouveau bien que de la série D7xx ne se positionne pas comme une amélioration du D700 mais plutôt comme un produit au dessus du D610. Bien qu’à son annonce en septembre 2014, j’espérais évidemment pouvoir compter sur lui comme un successeur au D700. Son atout principale était son système AF 51 points amélioré face aux 39 points du 610, une info lachée par Nikon Rumours.
Nikon D750 : le Full Frame à écran inclinable
Officiellement lancé le 24 septembre, j’étais pour ma part très enthousiaste, avec un vrai boitier pro, un bon compromis en megapixel et même un écran orientable lors de son annonce sur Le Journal du Geek.
Enfin, enfin le voilà le vrai descendant du Nikon D700 ! boitier en fibre de carbone, 24mpx et le Expeed 4 (processeur similaire au D4), avec en prime un écran rotatif et le WiFi pour le pilotage à distance ! Dispo dès le 24 septembre !
Petit à petit les tests montrent en effet que le D750 surpasse les D600/D610 et D800 dans les photos en faible lumière, ce qui dans la photographie de mariage est pour moi un élément important !
Le D750 serait le meilleur appareil de la gamme Nikon concernant la qualité d’image en haute sensibilité !
Reste un point qui m’inquiète un peu à l’usage, la limitation de l’obturateur à 1/4000 contre 1/8000 sur le D700 ou D4.
Nous voici donc en 2015 et l’air de rien, cela fait déjà 2 ans que la bannière du Blog alors devenu « Les Mondes de Cyborg Jeff » avait vu le jour. Une bannière qui donnait à l’époque une place à Charly, Alice et Juliette, puisque ma vie évoluant, mon rôle de superPapa avait pris beaucoup d’ampleur. On y voyait à l’époque furtivement un Nikon D700, un clavier midi controler et smartphone Samsung Galaxy Apollo.
En deux ans, les enfants ont évidemment bien changé, mais également les sujets traités. On retrouvera donc en arrière plan un peu de Final Cut Pro X, un petit clin d’œil à Madame et moi en mode QuenaLove, une GameBoy Advance SP pour le coté rétrogaming… et un petit peu de soundtracker pour clôturer le tout.
Si l’on remonte plus en arrière, à l’époque où ce blog s’appelait encore « L’autre visage de Cyborg Jeff », il faut bien avouer que la bannière est un poil moins narcissique…
Avant de me plonger dans quelques statistiques, j’en profite pour vous souhaiter une bonne année !
Que tout cela me semble déjà bien loin, alors que j’ai repris cette semaine le chemin du boulot… Profitons donc de cette soirée pour refaire un plongeon quelques semaines en arrière lors de notre voyage en Italie dont je vous avais raconté les premières étapes. Après la visite de Riomaggiore, village des Cinqs Terres, j’étais un peu inquiet quand à notre projet de visiter Venise pour de nombreuses raisons.
Comment allait se comporter les troupes dans une ville entourée d’eau ? Certes nous avions bien visité Paris en poussette l’année dernière, mais Venise… n’était-ce pas un peu trop osé avec notre bonhomme de 4 ans et les miss de 21 mois ?
Cela valait-il vraiment la peine de faire 6 heures de routes alors que déjà nous avions l’impression que nous manquerions de journées pour profiter à 100% de nos vacances ?
En route donc pour la suite de nos péripéties avec aux programmes Venise, Bologne, Vérone, un retour au Lac de Garde et la découverte de deux autres petits villages médiévaux charmants.
Voir Venise… et s’enfuir !
Mercredi J4. Venise – Sirmione (586km)
Charly, fasciné par les canaux de Venise
Ceintures bouclées nous partions donc le plus tôt possible afin de parcourir les 3 heures de routes jusqu’à Venise. J’avais répertorié une série d’approches pour cette visite dont une proposant de se laisser sa voiture en périphérie, puis de prendre le Bus jusqu’au point de départ des Vaporetto, petits bateaux permettant de se déplacer tout autour de la ville. Cependant avec nos trois enfants, dont deux petits mistinguettes d’à peine 21 mois… nous avions pour finir choisi l’option de « »facilité » » rejoindre un parking à la Piazzale Roma, point névralgique des embarquements en Vaporetto.
Diable Venise allait couter cher ! 18€ de péage aller et 18€ de péage au retour. 28€ de parking au 10° étage et encore 14€ par adultes pour les Vaporetto… ajouter à cela un plein de Gazoline pour la Kangoo de 100€ (pas loin de 2€ le litre)…. prêt à embarquer pour 35 minutes de petits bateaux en motivant les troupes, sous un 37° de plomb. Madame et moi avec les miss en porte bébé, Charly à la main, 4 petites bouteilles d’eau en poche, mon gros D700 autour du coup, des langes, des lingettes, des petits bonbons… Oui, c’était bien pratique une poussette pour transporter tout ce bazar !
C’est beau tout de même Venise…
Si j’étais encore optimiste et zen en montant à bord, je l’étais déjà moins en mettant le pied à terre. « Bon elle est où la Place Saint Marc ? » à gauche, à droite ? Même pas un panneau ! On se croirait à Ostende avec des petits ponts… Bon, aller chercher à manger, tout le monde à faim. C’est là que je vois un vigile faire circuler du magasin une dame venant d’acheter sa glace goutant sur le sol. Un peu plus loin, c’est une stewart qui vient demander de ne pas s’assoir sur les marches à l’ombre, mais de bien vouloir faire la queue pour s’assoir sur un banc en plein soleil ! Ajoutons à cela le nombre bien trop rare de poubelles, l’impression d’être balloter, tel un serpent dans un labyrinthe à la recherche d’une pomme, l’envie au point mort de faire des photos tant je me sens noyé de touristes et limité par mon objectif à focale fixe…. Il ne m’en faudra pas longtemps pour proposer de terminer la journée au Lac de Garde, au frais et plus au calme !
Pourtant quand je regarde les trop rares photos que nous avons prises à Venise, je trouve cela vraiment beau. Comme cela doit être agréable de pouvoir flâner à son aise, passant de petits ponts en petits ponts, osant se perdre dans les petites ruelles pleines de surprises… Je dois bien admettre que je ne m’attendais pas à ce que Venise soit une si grande ville ! J’avais pour objectif de trouver la place Saint Marc en sortant du Vaporetto, j’ai fini au bout près d’une heure par devoir acheter une carte pour m’y retrouver… et me rendre compte qu’il y avait moyen de s’y perdre pour des jours !
Difficile, arnaché de la sorte d’apprécier Venise !
Mes yeux ne pouvaient rien voir, j’étais dans mon énervement, dans le stress de voir Charly trop attiré par les canaux, arnaché avec l’une des miss au dos et un appareil photo inutilisable dans de telles conditions : Un amas, fatras, une nuée de touristes sous un soleil de plomb.
Avant de reprendre le vaporetto du retour… j’ai également fini par trouver « le beau grand pont de Venise »… avec une grosse publicité dessus ! Nous avons quitté Venise au bout de deux heures, avec des enfants en sueur et nos petites filles en crise dans un vaporetto étouffant de monde. Madame me disait, on y reviendra, juste nous deux… et je ne voulais rien entendre. Pourtant quand je regarde les photos, quand je vais rechercher les belles choses dont j’arrive à me souvenir. Je pense que dans de meilleures conditions, à une époque moins bondée de touristes, j’aimerais Venise !
La place Sirmione en début de soirée
Le temps de retrouver notre voiture, je prenais la décision d’emmener tout le monde trouver un peu de fraicheur au bord du Lac de Garde qui nous avait fait bonne impression quelques jours au par avant.
Je vous en parlais il y a quelques semaines, durant les vacances d’été, une réflexion se démarquait ! Trouver une solution moins encombrante que mon Nikon D700 pour photographier certains évènements. A titre d’exemple, partir visiter Paris en famille tout en pouvant vous offrir un reportage photo de qualité, fut très éprouvant. Même monté d’un objectif fixe 35mm, l’appareil autour du coup en portant les enfants… Pfiuuuh. Si bien qu’au bout d’un moment, celui est resté dans le sac à dos.
Après réflexion autour du marché des appareils photos de qualité et peu encombrant. Hésitant essentiellement entre une solution autour du Sony NEX 5 ou 7 et du Fuji X100, j’ai finalement choisi le Fuji pour son aspect plus compact qu’un NEX + objectif.
Équipé d’un excellent capteur, digne de nombreux Reflex moyen de gamme et d’un objectif fixe équivalent 35mm ouvrant à F2, le Fuji X100 se montre sur papier, comme une excellente alternative au D700 en mode light. Sur le net une série de critiques sont apportées à cet appareil : Autonomie, vitesse d’allumage, manque de précision du viseur, compliqué à l’utilisation… Après un gros mois, voici mon sentiment sur ce Fuji X100.
Même la boite du Fuji X100 fait son petit effet.
Esthétiquement, personne ne niera qu’il a un très joli look rétro, mais ce n’est évidemment pas l’élément déterminant du choix d’un appareil. Par exemple, bien pratique pour protéger l’appareil la housse en cuir doit par exemple être déclipsée chaque fois que l’on veut vider la carte mémoire ou changer la batterie… le bouchon de l’objectif feutré à tendance à conserver les poussière, pas si génial…
De manière générale, il y a de bonnes et moins bonnes choses sur ce X100. Après un moment pour bien comprendre des différents modes (viseur optique/numérique ou sur écran), j’ai finalement compris que quoi qu’il arrive, je dois jongler entre le mode viseur optique et le mode macro qui impose un viseur numérique et une certaine latence, si je souhaite faire des photos de portrait. Les collimateurs AF de mise au point sont très peu nombreux, du coup l’auto-focus fait trop souvent le point sur un élément qui n’est pas le sujet voulu (pas de détection de visage visiblement). Au final, c’est en mode de sélection de collimateurs que j’obtiens les résultats les plus intéressants, et il faudra prendre garde qu’entre l’aperçu du viseur optique et le résultat le cadrage est sensiblement différent.
Les résultats en mode automatique sont assez moyens, mais ce n’était pas mon intérêt justement. Ceci dit, il est nécessaire pour chaque scènes de travailler en mode full manuel, choisir son ouverture, vitesse et ISO. De ce fait, prendre une photo manque fortement de spontanéité, surtout face à la rapidité d’action du D700. C’est pour moi le plus gros désavantage. Lorsque je souhaite prendre un sujet en mouvement, un enfant par exemple, avec un auto-focus peu précis et le mode viseur numérique (pour le mode macro) très peu réactif,.. il est bien souvent trop tard, et il faut régulièrement faire plusieurs shoots pour avoir une chouette photo !
Coté qualité de photo, les clichés sont en dessous de ce que peu faire le D700 avec l’excellent Nikkor 35mm 1.4. Ceci dit, je trouve malgré tout le résultat de bonne qualité pour un appareil de cette taille. Il gère très bien les basses lumière (montée en ISO jusqu’à 6400 et ouverture à 2, c’est du tout bon !). Le piqué est un peu mou si l’on reste à F2, mais à 2,8 c’est déjà mieux. Je trouve tout de même les photos de type paysage encore trop flat à 2,8.
Le mode vidéo ne semble pas gérer la mise au point et est donc anecdotique (ou je ne l’ai pas encore compris), Par contre coté encombrement, c’est tip top…
Est-ce qu’un Nex 5 ou 7 plus encombrant donnerait meilleure satisfaction ? Est-ce que le Nikon V1 et son capteur bien plus basique aurait été bon également ? Difficile à dire…
En tout cas, il demande de pouvoir jongler avec les réglages et de comprendre à quoi ils servent… comme à l’ancienne,…
Moi je l’aime bien, parfois un chouilla frustrant et dommage pour le mode video…
Mon réel regret c’est qu’il faut l’enlever de sa housse pour ouvrir la trappe et prendre la carte mémoire pour décharger les photos… s’il pouvait les balancer sur mon Dropbox comme mon Smartphone, cela aurait été génial :) :) :)
Voilà pour mes premières impressions
Quelques photos réalisées avec le Fuji X100 durant les vacances.
Et voilà, enfin les vacances et je suis plus qu’heureux de voir qu’après de si longues semaines sans rayons chaleureux de soleil, nous commençons les nôtres avec le premier signe de l’été ! Et pour commencer ces vacances, nous nous étions lancé dans une grande sacrée aventure… Découvrir Paris avec notre Charly de 3 ans et nos petites jumelles de 8 mois, Alice & Juliette !
Il y a bien des années, nous nous étions promis d’un jour découvrir Paris, la plus belle ville du monde diront certains, la ville des amoureux diront d’autres… Mais jusqu’ici le projet ne c’était jamais vraiment mis en place… Rouler en voiture dans Paris et m’y trouver une ou plusieurs places m’angoisse totalement et les tickets de Thalys ne sont pas non plus bon marché… surtout sans avoir prévu le voyage longtemps à l’avance… Il n’y a pas si longtemps pourtant, nous avions envisagé prévoir tout cela pour fêter nos 12 ans, le 12 juillet 2012 en amoureux… C’était évidemment sans compter la venue de deux petits bébés supplémentaires dans notre vie !
Projet devenu utopique, il pris une autre tournure il y a quelques semaines… Avec l’actuelle promotion au Parc Disney, nous avions planifié pour dimanche dernier (22 juillet) d’aller rendre visite à Mickey et ses amis en famille. Afin de ne pas prévoir un retour de plusieurs heures sur la route, Madame nous avait trouvé une très jolie chambre d’hôte à une vingtaine de minutes de Marne la vallée… puis me lance « Et si nous allions visiter Paris le lendemain ? »