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Pour mieux comprendre le jeu vidéo indépendant

Pour mieux comprendre le jeu vidéo indépendant


Je prends le temps de me poser dans un premier temps sur la première partie du sujet vendredi dernier se focalisantt sur les métiers du jeu vidéo et tout particulièrement le jeu vidéo indépendant dit “Indie”. Après la lecture de l’article de recherche “Le bonheur est dans l’Indé” coécrit par Vinciane ZABBAN qui animait la thématique.

Je vous livre dans un premier temps ce que j’ai appris de cette lecture.

Le bonheur est dans l’indé ? Trajectoires professionnelles des créatrices et créateurs de jeux vidéo Vinciane Zabban, Hovig Ter Minassian, Camille Noûs

L’article croise une série de destin, anonymisé, d’acteurs français qui entrent dans ce courant de développeur indépendant. Un courant qui tranche aujourd’hui avec l’image du geek programmant tout seul des jeux vidéo dans son garage, comme on le présentait au début des années 80.

Le bonheur est dans l’indé ? Trajectoires professionnelles des créatrices et créateurs de jeux vidéo Vinciane Zabban, Hovig Ter Minassian, Camille Noûs
Le bonheur est dans l’indé ?
Trajectoires professionnelles des créatrices et créateurs de jeux vidéo
Vinciane Zabban, Hovig Ter Minassian, Camille Noûs

Le créateur de jeux vidéo indépendants n’est donc pas un hobbyste ou un amateur, il s’agit bien d’un acteur professionnel. Néanmoins, comme nous le présente l’article, le terme jeu vidéo indépendant cible tant la production du jeu que sa distribution, hors du circuit des gros éditeurs. Mais c’est aussi un genre vidéoludique et dès lors un segment de marché. Enfin, on peut également aujourd’hui cible qu’il y a un manière de se revendiquer “Indie Game” avec une approche visuelle spécifique, une volonté d’être expérimental ou artistique.

Les acteurs français rencontrés dans le cadre du projet “TETRIS” dont découle l’article revendiquent cette appellation comme un positionnement alternatif de modalité de production. Ils vont créer leur “studio” à domicile, l’envie de faire leur propre projet, voir d’en concevoir l’ensemble des éléments plutôt que de manière morcelée comme c’est le cas de nos jours dans les gros studio de développement de jeux vidéo.

Ce nouveau statut est facilité d’une part par les nouveaux canaux de distribution propres aux jeux dématérialisés mais également grâce à l’accessibilité d’outils tels que Unity et des communautés d’utilisateurs.

Cette thématique sera remise sur la table dans la seconde partie de la journée, mais l’intérêt ensuite d’un bon éditeur sera d’apporter de la visibilité au produit finale car si la production est “locale” dans un petit studio, le produit lui est très souvent à destination mondiale, le plus souvent en anglais privilégiant parfois le chinois comme seconde langue plutôt que le français !

L’analyse de cette “nouvelle manière de faire des jeux” en s’émancipant des gros studios dans un nouveau courant, m’interpelle. 

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Les Giana Sisters dans mon salon !

Les Giana Sisters dans mon salon !

Giana Sister sur Commodore 64
Giana Sister sur Commodore 64

Bon alors, qui ne connait pas les Giana Sisters !? Non, il ne s’agit pas de mes deux petites jumelles, notez-que cela aurait été évidemment assez comique si je les avais appelées Giana et Maria. La série Giana Sisters doit évidemment parler à tous bons joueurs sur Micro Ordinateur de la fin des années 80. Imaginez donc, alors que depuis plusieurs mois, je rêvais moi aussi de pouvoir jouer à Super Mario Bros sur ma télévision, j’allais découvrir une disquette qui allait changer ma vie : The Greatest Giana Sister se présentant à l’époque comme un clone de Super Mario Bros pour Commodore 64. Pendant de longues années, Giana Sister est resté pour moi la référence en jeu de plate-forme et s’il fallait un jour m’annoncer une bonne nouvelle vidéo-ludique c’était bien le retour des sœurs Giana… Chose d’ailleurs qui fût faites en 2009 sur la petite Nintendo DS. Graphiquement réussi, l’épisode portable manquait toutefois de challenge pour un amateur de jeux de plate-forme. D’autant que les premières aventures étaient d’un niveau à mon avis plus corsé que le premier Mario.

Alors, vous me demanderez pourquoi diable le fan de Giana Sisters que je suis ne se met à jouer que maintenant au nouvel épisode Twisted Dream, alors que le jeu est disponible sur PC depuis près de 8 mois. C’est vrai, c’est une bonne question ! D’autant que j’ai suivi avec un intérêt extrême la réalisation du projet lancé sur KickStarter et que j’ai régulièrement envisagé d’y contribuer histoire de bénéficier de quelques goodies collector, comme par exemple le CD de la bande son ! La vérité est que c’est dans mon salon que je peux m’octroyer du temps pour jouer. Papa Gamer de 35 ans, je n’ai plus de PC pour jouer, j’ai donc attendu, prier et attendu l’arrivée des Frangines sur ma Playstation 3 !

giana-sisters-twisted-dreams loading timeC’est donc le cœur battant qu’après avoir téléchargé pas moins de 1,5go de données, je lance le jeu… Chargement un peu longuet pour arriver sur l’écran de démarrage du jeu,… sans musique. Une mini animation, puis enfin un peu de musique et zoupla me voilà déjà dans le premier niveau. Ce n’est pas que je ne sois pas pressé de découvrir enfin ce Giana Sisters, mais tout de même j’aurais voulu me sentir déjà dans l’ambiance dès le début… Avec l’adrénaline des premières notes. Sur ce coup-là Black Forest Games me laisse un peu sur ma faim. D’autant que coté mise en situation, l’histoire est bien maigre. D’accord, Giana c’est Giana… Elle doit retrouver sa sœur attrapée dans le vortex d’un diamant magique, c’est grosso modo le même topo que pour l’épisode sur la portable de Nintendo… mais tout de même, je n’aurais pas été contre une petite cinématique, un truc en animation ou que sais-je pour me faire vibrer… Je me retrouve juste au bout d’une prise en main rapide de mon personnage devant un gros monstre qui englouti ma sœur avant de continuer l’aventure. Mwoui… un peu déçu de la mise en bouche !

Giana Sisters Twisted Dreams - C'est beau !
Giana Sisters Twisted Dreams – C’est beau !

D’un autre côté, graphiquement, c’est franchement beau ! L’animation visuelle de tout l’univers du jeu lorsque l’on passe du monde « cool » au monde « punk » est vraiment bien réussie et fluide. Dès le début de l’aventure Giana dispose de plusieurs compétences, sauter, casser des blocs, faire des dashs enflammés, double saut, ralentir sa chute… la prise en main de tout cela est assez rapide et surtout pas trop guidée. C’est vraiment intuitif et on s’amuse tout de suite…

Ceci dit, au bout d’un ou deux niveaux, je me pose tout de même la question suivante : Pourquoi avoir tous ces pouvoirs directement accessibles ? Cela n’aurait-il pas été plus intéressant d’en disposer petit à petit ? Évidemment, les niveaux sont construits pour devoir jongler avec tout cela,… mais la question mérite réflexion ? Quoi qu’il en soit, les niveaux sont très sympas à parcourir au début de l’aventure et l’on sent le niveau du jeu plus proche de l’épisode sur Commodore 64 et Amiga. Il faudra assez vite réfléchir un peu pour arriver au bout des niveaux.

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Pacman Syndrome : Décembre 2011

Pacman Syndrome : Décembre 2011

Nous voici parents niv3. d’un coup, cela laisse probablement un peu moins le temps de se pencher sur l’univers du jeux-vidéo, je vous l’accorde. Il nous reste quand même quelques soirées pour poursuivre la découverte de l’épisode Wii de Silent Hill . J’ai tout de même vu passer quelques infos sur le sujet.

Tout d’abord, sur son blog, mon frangin Pype s’est penché sur l’analyse du moteur de jeux développé par UbiArt pour le retour de Rayman dans Rayman Origins.

« La 2D fait un grand retour dans les jeux vidéos. Ce qui a commencé avec les pixels tout anguleux de Cave Story s’est poursuivi dans un style beaucoup plus inédit pour Braid, et confirmé avec une reprise de « Boy & his Blob » (par WayForward … tiens, tiens ;) tout à fait croustillante et merveilleuse. Le livre-pour-enfants-dont-vous-êtes le héros était plus ou moins né. Par un merveilleux détournement des capacités graphiques de nos consoles modernes, il devient possible de construire des mondes vidéo-ludiques sans jamais avoir à se tracasser du nombre de couleurs, de la résolution, ou d’une quelconque limitation matérielle. En gros: dessinez, c’est gagné. » (A lire : Ubiart: mission réussie.)

Sur JeuxVideo.com j’ai également vu la preview de titres plus que prometteur. Tout d’abord Last of Us, un titre de Naughty Dogs (Uncharted) qui devrait prendre place dans un monde post-apocalyptique ainsi que The Last Story, un titre de JRPG qui arrive sur Wii développé sous l’oeil du père de la série Final Fantasy.