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Amateur, fan ou rêveur, nostalgique, passionné ?

Amateur, fan ou rêveur, nostalgique, passionné ?

La deuxième semaine du certificat en culture vidéoludique m’aura confronté à un problème personnel,  je ne me sens pas en accord avec le concept de « Fan de… » en lien avec le monde du jeu-vidéo… Pourtant, en lisant les témoignages des autres participants, je me questionne alors : ne suis-je pas dans le déni ?

Il s’agit là de la seconde thématique abordée cette semaine, le rôle des Amateurs, Moddeurs et Fans dans la culture vidéoludique, des courants peu visibles dans L’histoire du Jeu vidéo puisque le plus souvent posée comme canonique, elle ne retient en général que les vainqueurs.

Une question nous était alors posée sur notre pratique de Fan.

Cyborg Jeff - La guerre des pâquerettes
2002, La Guerre des Pâquerettes, Quand des Fans d’Aventure Point & Clic rêvaient de remettre le genre au goût du jour !

Si très vite j’ai pu dans un premier temps trouver une série de pratiques passionnées allant de la modification du code de jeux-vidéo pour changer le nom des pilotes de jeux de course, la création de jeux en Game Maker reprenant parfois des univers d’autres jeux que j’adorais. L’implication dans des communautés et projets autour des remixs de musique de jeux-vidéo, passionnés de Commodore 64 ou grand rassemblement pour créer le nouveau jeu d’aventure Point & Clic. Ma collection personnelle de vieux jeux et consoles, l’écriture d’article sur des licences que j’aime tout particulièrement, composition de musique 8bits et l’intérêt pour des vêtements et objets en lien avec l’histoire du jeux vidéo. Malgré cette multitude d’exemples que j’aurais pu citer…

J’ai un peu de difficulté à me faire entrer dans l’idée de « FAN de » en lien avec l’univers du jeu vidéo.

Je suis pourtant un amoureux des pixels et des vieux sons, j’aime retrouver des franchises, des héros, des genres. Mais je me sens à accrocher le mot FAN à une certaine forme de culte qui défie certains codes que l’adulte, le papa que je suis devenu ne peut accepter.

Keen Commander 4
Keen Commander 4 : Goodbye Galaxy – PC (ID Software, 1991)

Si je regarde le jeune joueur que j’étais, je ne peux pourtant pas cacher que j’ai été « FAN de ». Non pas d’une licence, même si j’ai aimé les Mario et autres Sonic évidemment, mais de studio, de ses personnes qui créaient les nouveaux jeux signés Titus, Lucas Arts, Apogee, ID Software, Accolade, Microprose,… Je n’avais aucune idée de combien ils étaient, il est d’ailleurs bien probable qu’ils aient été différents d’un jeu à un autre, mais très souvent, le plaisir du jeu qu’un Prehistorik signé Titus allait se retrouver dans Blues Brothers puis Moktar émanant du même studio. L’exploration et la quête aux bonus et passages secrets des titres d’Apogee et ID Software avec Keen Commander allaient pouvoir se retrouver dans un Bio Menace, Duke Nukem ou Hocus Pocus… Alors peut-être qu’en « Fan De », j’allais partir en quête de trouver de nouveaux jeux, souvent plus anciens à ajouter à ma collection, à en tenir une base de données et rassembler autour de moi d’autres « Fan De » ce courant « Shareware » moins connus des autres joueurs de ma génération… Parce qu’au fond, dans les magazine que je lisais, Gen4, Joystick, MegaForce ou Super Power, on ne parlait pas de ces jeux là… J’avais l’impression d’être celui grâce à qui ces jeux pouvoir se répandre, se propager d’ordinateur en ordinateur !

Projet PPP Team : Logic Labyrinth
Projet PPP Team : Logic Labyrinth, d’abord des idées sur papier

Très rapidement, jouer m’a donné envie de créer des jeux. Si j’ai longtemps dû le faire sur papier en attendant que mon frère programme quelques choses à l’écran. En 1995, nous avons fini par mettre la main sur un Game Maker, permettant de créer des jeux soi-même. Débordant d’idées, nous avons d’abord commencé à faire vivre toute une série de personnages et d’univers de notre propre cru même si, tous les studios cités plus haut, leur esprit et leur manière de me transmettre du plaisir à jouer ont été des modèles à suivre. Mais il y eu tout de même un projet de « Fan De » qui pourrait se démarquer, un jeu mettant en scène le fils de Billy Blaze de la série Keen Commander d’ID Software.

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A Plague Tale, une belle ambiance mais…

A Plague Tale, une belle ambiance mais…

Voilà quelques temps déjà que je garde à l’oeil ce jeu qui semble se positionner parfaitement dans les genres des jeux où le scénario guide le joueur. Un mode jeu détesté par certains, moi je l’apprécie particulièrement, terminant entre autre, la série Last of Us cette année.

Je me suis donc finalement décidé à essayer la démo de « A Plague Tale » avant d’acheter et je dois bien admettre que je n’ai plus été si emballé après avoir eu le jeu en main. Jusqu’ici les screenshots et vidéo m’avaient confortés dans l’idée que ce projet français avait une direction artistique très intéressante. Certes, on n’est pas au niveau des prouesses faites récemment sur la PS4 avec The Last of Us 2 ou Final Fantasy VII Remake, mais l’ambiance médiéval est très réussie, il y a de belles lumières, et les personnages, même si un peu raides, sont assez réussis. Musicalement, la démo permet d’ailleurs clairement de se mettre dans l’ambiance d’un scénario qui s’annonce très intéressant.

A Plague Tale, l'ambiance visuelle est plutôt réussie.
A Plague Tale, l’ambiance visuelle est plutôt réussie.

Alors, voilà qui est triste. J’ai stoppé la démo… j’étais pourtant plutôt pris dans l’histoire, j’avais envie d’en savoir plus mais… Crémilliard, ce gameplay ne donne pas envie !

Il y a d’abord la caméra qui manque de beaucoup de souplesse, de fluiditié ou de spontanéité… difficile à bien cibler ce qui m’embête avec cela. A cela s’ajoute un personnage qui est trop lent à se mouvoir et qui manque de réactivité pour passer les obstacles… Si déjà sauter au dessus d’un arbre m’énerve en début d’aventures… quand il faudra fuire, cela me décourage déjà.

A Plague Tale Innocence, il faut chercher des trucs... oui, il faut, pourquoi ?
A Plague Tale Innocence, il faut chercher des trucs… oui, il faut, pourquoi ?

Après avoir visiter la maison familiale, à l’ambiance vraiment réussie ceci dit, je me retrouve à protéger mon petit frère pour la première fois, je sais que cela sera la clé du gameplay… et là… je dois me glisser à l’abris des méchants venus mettre le bazar dans la maison… et je n’ai absolument pas l’impression d’être caché, ou simplement d’aller dans un endroit cohérent… Bref, je ne me sens pas du tout immergé dans l’aventure alors que c’est l’essence même de ce genre de jeu…. Un coup dans l’eau, indéniablement, la démo n’a pas réussi à me donner l’envie d’acheter le jeu…

A la découverte de la PSP

A la découverte de la PSP

En mode #Stayhome depuis bientôt 4 semaines, je n’ai guère trop le temps de me rouler les pouces. Entre les devoirs, les enfants, le télétravail… j’ai surtout mis à profit les moments de temps libre pour occuper les p’tits monstres ou m’occuper du jardin baigné de soleil ! Ceci dit, je n’ai pas trop envie de lire trop d’actualité… COVID19, COVID19… j’ai besoin de penser à autre chose. Je me suis dit donc dit que ce serait le bon moment pour sortir de sa pochette la console portable de Sony, la PSP. Mon joli modèle fuchsia était venu s’ajouter à ma collection il y a déjà deux ans. A cette époque j’en avais juste fait un tour d’inspection avant de partir vers le sud avec en « poche » quelques jeux à faire découvrir à Charly.

Etonnement, je ne m’étais que très peu intéressé à cette console qui arrivait chez nous durant l’automne 2005, près d’un an après sa sortie au Japon. Cette première console portable du fabricant Sony fut donc la rude concurrente de la populaire Nintendo DS. Chez nous, c’est la portable de Nintendo qui avait eu nos faveurs dès sa découverte en 2006 et jusqu’à il y a peu encore avec les premières consoles des enfants. En main, la PSP est pourtant un bel objet qui rappelle l’élégance des téléphones de la marque ! On est loin du style « GameBoy », Sony a créé, comme il l’avait fait avec la console PlayStation, une portable mature et dont l’une des originalité est le stockage des jeux et films sur support UMD, une évolution des Minidiscs que la marque avait tenté d’imposer sur le marché HiFi à la fin des années 90.

A trouver, Ultimate Ghosts'n Goblins sorti 2006
A trouver, Ultimate Ghosts’n Goblins sorti 2006

Si la Nintendo DS lui avait été préférée, c’est essentiellement une question de ludothèque ! En effet, la majorité des jeux arrivant sur la PSP sont des adaptations de jeux présents sur la PlayStation 2 : Final Fantasy, Metal Gear Solid, Kingdom Hearts, GTA, Daxter, Ratchet & Klang,… Or, j’ai déjà tout l’équipement nécessaire pour jouer à ce type de jeux sur ma télévision !

Aujourd’hui, c’est avec un tout autre regard que je découvre la console et tout la série de jeu de ma collection. Il s’agit donc d’une PSP de série 3004, console de 3° génération qui débarque en 2008 avec notamment un écran amélioré, qui reste malgré tout un peu fade en pleine lumière. Aujourd’hui, il est assez facile de trouver pour quelques euros de nombreux jeux PSP qui est clairement dans le creux de sa vague d’intérêt, même si bien évidemment certains titres sont plus difficile à trouver, comme par exemple Castlevania : The Dracula X Chronicles ou Ultimate Ghosts’n Goblins.

Gratter le bitume.

Gratter le bitume sans me prendre la tête, sans parader dans les rues, sans tutos et sans leçons de freinage. C'était mieux avant quand mêm
Gratter le bitume sans me prendre la tête, sans parader dans les rues, sans tutos et sans leçons de freinage. C’était mieux avant quand mêm

Comparativement à la Nintendo DS et sa puissance 3D largement en retrait, la PSP de Sony propose un très large catalogue de jeux de course de voiture. Sega Rally, Burnout, Motorstorm et les épisodes annuelles de la série Need for Speed, le choix est vaste ! Si à l’époque on faisait évidemment mieux de la PlayStation 2 à la PlayStation 3, se caler dans son fauteuil avec sa PSP à gratter le bitume sans aucune prise de tête plutôt que de lire les statuts confinés sur Facebook est loin d’être déplaisant. Graphiquement, sur le petit écran de la PSP, les titres ne souffrent pas trop d’une 3D vieillissante, même les jeux de la première génération auquel j’ai joué (WRC et Need For Speed : Most Wanted) ne s’en sortent pas trop mal. Néanmoins, les titres réalisés en parallèle à la sortie d’un jeu sur la PlayStation 3 sont clairement un cran au dessus ! La folie des circuits de la série Motorstorm est parfaitement retranscrite dans l’épisode exclusif à la PSP Artic Edge. Burnout Dominator nous invite à des courses endiablées et cascades en tout genre avec autant de réussite que les épisodes auxquels je jouais en fin de vie de ma PlayStation 2. Enfin parmi les titres essayés, c’est clairement SEGA Rally EVO et Need For Speed Shift qui m’ont apporté le plus de satisfaction.

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Et si cela dure, on pourrait jouer à quoi ?

Et si cela dure, on pourrait jouer à quoi ?

Ok, on approche des 2 semaines de confinement, et non pas que papa et maman aient du temps pour se rouler les pouces, je me dis… tiens on jouerait bien à quoi coté jeux-vidéo ? Ces derniers mois je jouais avec les enfants à Legend of Zelda : Link’s Awakening sur la Switch, Zelda que je viens de terminer. Avec madame, nous étions sur Horizon Zéro Dawn sur la PlayStation 4 depuis plus de 2 ans… lui aussi, nous venons de le terminer. Et là, on commence un peu avoir besoin de se changer les idées !

Pour Papa et Maman

Final Fantasy VII Remaster (PS4) – sortie le 10/4/2020 et déjà commandé.

Voilà de longues années que l’on parle d’une suite au 7° épisode de la Sage Final Fantasy. Je dois vous avouez que je ne la connais que très peu, bien que Final Fantasy VII soit considéré par un nombre important de joueurs comme le meilleur épisode de la série. Sorti initialement en 1997 sur la première PlayStation, FFVII était le premier épisode de la série phare de Squaresoft à quitter la génération 16bits de la Super Nintendo pour entrer dans la génération 3D, devenant une licence exclusive à Sony.

J’ai encore plein de magie dans la tête quand je pense aux moments passés avec madame, à dos de Chocobo dans Final Fantasy XV que nous n’avons pourtant pas réussi à finir. Maintenant que nous avons pu gouter à la démo, je me réjouis donc avec d’autant plus d’enthousiasme de rencontrer Cloud & Tida et vivre cette nouvelle aventure reposant sur des mécaniques de jeux que nous connaissons bien, le tout dans un remaster visiblement époustouflant ! Commandé à la fin de la démo… Nous verrons si la pandémie COVID-19 ne mettra pas trop de bâton dans les roues à la distribution du jeu un peu partout dans le monde….

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On y jouait encore comment à Horizon Zero Dawn ?

On y jouait encore comment à Horizon Zero Dawn ?

Mwouaip, aujourd’hui il fait moche, 17° mais moche avec Denis qui souffle ! C’est l’occasion de sortir la manette de la PlayStation 4 et jouer un peu… à Horizon Zero Dawn, pourquoi pas… Mais on en était où ?

Oui, évidemment, c’est le souci de ces grandes aventures en open-world remplies de quêtes annexes, c’est que lorsque tu laisses l’aventure un peu de côté, tu ne sais plus trop ce que tu as déjà fait et ce à quoi tu étais occupé. C’est déjà bien si tu arrives à retrouver les commandes de combat, pour reprendre de la vie, se planquer, et compagnie…

Horizon Zero Dawn Projecteurs - Jour 12
Horizon Zero Dawn Projecteurs – Jour 12

Pourtant, rien y fait, Horizon Zero Dawn, le titre de Guerrilla est de loin le plus beaux des jeux de cette génération de console. C’est un plaisir que de se perdre dans les environnements avec Aloy… mais tout de même, chasser le sanglier pendant deux heures, cela ne m’amuse pas trop ! Alors, je me souviens qu’il y avait une histoire de fleurs de métal, de batterie … et surtout que l’on avait été grimpé un peu partout pour revoir des « images du monde passé, d’avant l’évènement Zero Dawn… » Mais évidemment impossible de retrouver facilement sur le net ce qu’il en est, où et comment les trouver. Cela ne semble pas être lié aux fleurs de métal… C’est une histoire de projecteurs, bien vu Alex ! De fait, j’ai bien retrouvé la carte des projecteurs qui me permet des repérés. On va pouvoir s’y remettre un peu ?

Vous retrouverez dans cette partie du guide Horizon Zero Dawn l’emplacement des 12 projecteurs. Ces douze projecteurs se trouvent sur des points élevés de la carte et doivent être activés avec la touche R3. Ils vous permettent d’avoir un aperçu du monde des anciens avant la fin de leur civilisation et vous racontent l’histoire de Bashar Mati. Les ramasser tous les douze vous permet de débloquer les trophées « Premier projecteur trouvé» et « Tous les projecteurs trouvés ». Dans un souci de compréhension, nous avons organisé les 12 projecteurs dans l’ordre chronologique de l’histoire de Bashar Mati. (à lire sur Super Soluce)

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