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Vectrex, la console rétro du futur !

Vectrex, la console rétro du futur !

C’était il y a aujourd’hui 12 ans, le frangin et moi prenions l’autoroute jusque à la cité carolo afin de rejoindre une bande d’amoureux du Commodore 64 autres vieilles machines. Là, trônant dans le salon, une étrange machine aux allures de mini-borne d’arcade s’anime de rayons lumineux. « C’est la Vectrex ! »… Alors que je commence tout juste à me dire que je m’entourerais bien de quelques artéfacts vidéoludiques, cette machine allait devenir mon Saint Grââl !

Mise en vente sur le marché américain en 1982, la console développée par Jay Smith a de nombreux arguments face aux consoles de salon de l’époque que sont les déjà vieillissantes Atari 2600, la console Intellivision de Mattel, la Coleco ou encore la nouvelle Atari 5200. Tout d’abord, pas besoin de brancher votre Vectrex sur la télévision du salon, la console « transportable » intègre son propre écran ! Plus étonnant encore, là où les différentes machines de l’époque reposent sur des images bitmaps faites de gros pixels, la Vectrex mise sur une animation en images vectorielles, ce qui lui confère aujourd’hui un look néon totalement rétro-futuriste qui ne laisse évidemment pas indifférent ! Afin de donner une identité propre à chacun des jeux, un layer de couleur se pose par dessus l’écran monochrome afin d’approcher encore un peu plus de l’ambiance borne d’arcade de l’époque !

Chez nous, en Europe, la machine arrivera en 1983 après le rachat de GCE par la marque MB, bien connue aujourd’hui pour ces nombreux jeux de société. Avec la Vectrex, MB avait de quoi concurrencer Mattel et son Intellivision. L’aventure Vectrex se terminera rapidement, dès 1984, à l’image de nombreuses autres aventures américaines, suite à l’épisode du « Crash du Jeux-Vidéo ».

Minestorm - Vectrex (GCE, 1982) by Pierre 'Cyborg Jeff' MARTIN.
Minestorm – Vectrex (GCE, 1982) by Pierre ‘Cyborg Jeff’ MARTIN.

Voilà 10 ans maintenant que la Vectrex de mon ami Vega trône parmi les plus belles pièces de mon petit musée. J’ai assez vite pu goûter à d’autres jeux que Minestorm, un clone d’Astéroïd intégré dans la console. En effet, j’ai la chance de disposer d’une cartouche « Multi-game » tout ce qu’il y a de plus atypique. Une jolie bidouille qui intègre les quelques jeux sortis officiellement ainsi que plusieurs Homebrew ou jeux non-édité datant de la fin des années 90. Rien d’illégale à tout cela, puisque comme le précise l’équipe d’Obsolète Tears, la machine et les titres en lien avec celle-ci sont libre de droit tant qu’aucune commercialisation n’en est faites.

Les droits revirent à leurs concepteurs, Smith Engineering. Ces derniers firent preuve d’une grande bonté en laissant les droits sur cette machine et tout ce qui l’entoure libre tant que l’on ne ferait pas d’argent sur leur dos. Une idée que beaucoup feraient bien de prendre devant l’engouement de l’émulation ces derniers temps. Il en résulte que cette machine est toujours vivante, certains passionnés sortant encore de nouveaux jeux ou de nouveaux accessoires. (Obsolète Tears)

Spike - Vectrex (GCE, 1983) by Pierre 'Cyborg Jeff' MARTIN.
Spike – Vectrex (GCE, 1983) by Pierre ‘Cyborg Jeff’ MARTIN.

Côtés jeux, ont retrouve en majeur partie des adaptations assez réussies au format fil de fer des classiques jeux d’arcade de l’époque. Star Wars, Astéroïd, Pac Man, Battle Zone, Berzerk, Scramble… Tous ont si pas leur adaptation, un petit clone assez similaires ! Si plusieurs titres restent finalement dans un gameplay assez « plat », les titres les plus impressionnants sont ceux qui offrent des environnement en 3D ! Rien que l’intro de Minestorm avec l’arrivée du vaisseau en 3D qui traverse l’écran pour vous projeter dans l’action est d’un bluffant encore aujourd’hui ! Mais d’autres vont encore plus loin. Il y a Starhawk qui vous propose un combat spatial digne de la fin du premier épisode de Star Wars dans l’étoile noire. Fortress of Narzod ou Pole Position font clairement partie des jeux que j’aimerais pouvoir découvrir. Je me contente de l’originale simulation de vélo « Tour de France » pour me faire une idée d’une course en 3D sur Vectrex. Il y a enfin Spike qui propose un titre dans l’esprit des premiers jeux de plateforme Panic, dans une univers de murs et d’échelles en 3D.

Bref, fin de l’année dernière, j’ai eu la chance de récupérer via Rock’n Guming quelques boîtes, manuels et surtout « layers » pour compléter ma collection, de quoi pouvoir « enfin » envisager réaliser un petit shooting photo RetroGaming dédié à la console !

Scramble - Vectrex (GCE, Konami, 1982) by Pierre 'Cyborg Jeff' MARTIN.
Scramble – Vectrex (GCE, Konami, 1982) by Pierre ‘Cyborg Jeff’ MARTIN.

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A la découverte de la Lynx d’Atari

A la découverte de la Lynx d’Atari

Depuis la fin de l’année dernière, une nouvelle console a fait son entrée dans mon petit musée, la console portable d’Atari : La Lynx !

L'Atari Lynx 2 entre dans ma collection
L’Atari Lynx 2 entre dans ma collection

C’est pour ma part la première fois que j’ai pu prendre en main cette console portable en couleur lancée aux Etats-Unis en 1989 et qui arrivera chez nous l’année suivante. A cette époque, la Game Boy de Nintendo vient également de faire son entrée dans les magasins de jouets et éclipsera très vite la console d’Atari. Dès 1991, c’est SEGA qui viendra se faire une petite place avec sa Game Gear qui pour beaucoup sera considérée comme la première portable en couleur, remisant un peu plus la Lynx dans les machines oubliées !

Et pourtant, cette console avait de bons arguments technologiques ! Développée par Epyx, connus à l’époque pour les licences vidéoludiques Summer Games Challenge, California Games, Impossible Mission ou encore Super Cycle, le projet « Handy » de console portable couleur cherche dès 1988 le soutien financier d’investisseur dans son projet. Comme Florent Gorges nous le raconte dans son ouvrage dédié à l’histoire de Nintendo, une rencontre sera organisée entre les deux équipes. Rencontre qui viendra jeter un peu de doute dans les équipes de Gunpei Yokoi alors entrain de finaliser son projet Game Boy, une console portable monochrome aux performances déjà bien en retrait face à la future Lynx.

Atari investira donc dans le projet alors que sa position sur le marché des consoles 8bits ne lui a jamais permis de redresser la situation depuis le Crash du début des années 80. La console a de beaux arguments. Un écran permettant l’affichage de 4096 couleurs, une console imaginée ambidextre, la possibilité d’affichage en 3D, d’organiser des parties jusqu’à 8 joueurs. Face à la Game Boy, la Lynx avait tout pour réussir… sauf peut-être les bons jeux !

Publicité pour l'Atari Lynx - 1991
Publicité pour l’Atari Lynx – 1991 – Console+ novembre 1991 – archivée par Abandonware-magazines.org

En effet, alors que Nintendo et SEGA enchainent les succès avec Mario, Sonic, Mickey, Donald, Picsou, Megaman, Zelda, Alex Kidd,… la ludothèque de l’Atari Lynx est loin d’être excitante ! On y retrouve les portages des grands classiques de l’arcade comme Mrs Pacman, Rampage ou Paper Boy. Epyx y développera évidemment plusieurs titres en exclusivité, mais peu de grandes licences viendront soutenir le lancement de la Lynx !

S’il n’est pas facile de se trouver une console Lynx aujourd’hui, il est en revanche peu couteux de se procurer des jeux pour celle-ci. La console a souvent mal vieilli. Le processeur sonore et surtout l’écran sont souvent le point faible de fragilité et bien souvent, les jeux sont revendus pour moins de 10€, parfois toujours avec leur boite. Une console avec de nombreuses lignes blanche à l’écran impliquera des réparations compliquées, en revanche, si le témoin lumineux ne s’allume pas, alors que vous avez insérer les 6 piles dans la console ! Ne perdez pas trop vite espoir ! En effet, la Lynx a besoin d’un jeu pour faire contact, et si ce dernier est un peu oxydé, vous pourriez un peu trop vite diagnostiquer votre console en panne !

Je vous invite donc à la découverte de quelques jeux rassemblés ces derniers mois.


Test en vrac

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Lire, oui… mais quand ?

Lire, oui… mais quand ?

En route pour novembre et son autoroute qui nous emmènera à toute vitesse jusqu’à Noël. Comme chaque années, chez nous, tout s’enchaine dès les congés de Toussaint avec l’anniversaire des Miss, les séances de Noël au studio Petite Snorkys, le passage du Grand Saint Nicolas pour les enfants sages, l’anniversaire de notre petite dernière… et Noël !

Et crois-moi Père Noël, le plus sages ici, je crois bien que c’était moi cette année : ))) Alors je suis certain que si je te prépare cette année un peu plus tôt que d’habitude ce petit billet des trucs que je trouve chouette, comme je le fais chaque année, tu trouveras plein d’idées pour les Papas Geeks qui se sont donnés à fond en cette année tourmentée ! Alors, commençons comme l’année dernière par parler bouquins !

Coup de coeur de cette année 2021 : Le Faiseur de Rêves (Laniny Taylor)
Coup de coeur de cette année 2021 : Le Faiseur de Rêves (Laniny Taylor)

J’aime lire, m’assoir dans mon fauteuil avec une petite BD, m’installer dans mon lit pour ouvrir un roman. J’aime cela, mais ces moments sont rares. Avec les 4 qui s’excitent en jouant, cela manque un peu de calme à la maison… et le soir, je m’endors au bout de quelques pages… C’est parfois frustrant. J’ai même plusieurs livres entamés voire même pas encore ouverts et pour lesquels je me réjouis pourtant de trouver le bon moment pour m’y plonger…. J’arrive au bout de mon roman démarré l’année dernière (Si, si)… Une bien belle découverte que ce Faiseur de Rêves de Laini Taylor… Je me demande d’ailleurs si le frangin l’aura autant appréciée.

C’est le rêve qui choisit le rêveur, et non l’inverse… Il est une ville, au centre du désert, où nul n’a le droit de se rendre sous peine de mort. De ses entrailles sortaient autrefois d’interminables caravanes chargées de trésors mais, depuis deux cents ans, la cité est coupée du reste du monde.

Alors que côté BD, j’ai essuyé quelques déceptions hors de séries que j’appréciais jusqu’ici : La Boite à Musique, Le Voyage Extraordinaire et même le dernier album d’Ernest et Rebecca

Mais qu’importe, j’aime me promener dans les rayons de découvrir de nouveaux romans qui me donnent envie autant que les nouvelles Bandes Dessinées qui débarquent traditionnellement à cette époque !

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Une belle prestation de Prehistorik Man en version Game Boy.

Une belle prestation de Prehistorik Man en version Game Boy.

ll n’était pas trop tard pour découvrir la version Game Boy du héros préhistorique de Titus. Grand fan des jeux de plateforme de l’éditeur français, j’avais eu l’occasion à l’époque de mettre la main sur Titus The Fox dans sa version Game Boy. Celui-ci reprenait avec une certaine réussite l’ambiance des versions PC, Amiga et Atari tout en parvenant à donner une certaine lisibilité aux spirites malgré les restrictions techniques. Le jeu perdait certes un peu de ce qui lui permettait de se démarquer des nombreux jeux du genre, mais le défi était réussi !

Prehistorik 2 de Titus sur PC.
Prehistorik 2 de Titus sur PC.

Je n’avais en revanche pas eu l’occasion de découvrir la version GB de Prehistorik Man, adaptation à la sauce Nintendo de Prehistorik 2 sorti en 1993 sur PC que j’appréciais tout particulièrement.

Prehistorik Man - GB (Titus, 1996)
Prehistorik Man – GB (Titus, 1996)

C’est donc 3 ans plus tard que débarqueront les versions Nintendo, un peu édulcorée. Le constat était déjà là sur le portage SNES, c’est très beau, mais on perd un peu du fun de la version PC… Sur GameBoy, c’est techniquement très réussi, surtout coté visuel et finalement on est moins dérangé par cette différence avec les versions ordinateurs.

Le rythme est un peu lent malgré tout si on le compare à un Donkey Kong Land, et cela se marque d’autant plus lorsqu’il commence à y avoir beaucoup d’ennemi et objets à ramasser sur l’écran.

Reste enfin que certains choix sont douteux. Les effets spéciaux de textes et de scrolling s’intègrent assez mal dans l’ambiance et casse un peu les graphismes si bien réussis en 4 tonalités seulement !

Quoi qu’il en soit, j’aurais été complètement dingue si à l’époque, j’avais pu mettre ce Prehistorik dans ma Game Boy !!

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Super Vision et Game Master

Super Vision et Game Master

Petit détour au début des années 90. Je suis certain que vous vous souvenez tous de la Game Boy de Nintendo, la première console de jeu portable à cartouches interchangeables qui aura marqué les joueurs, même si d’autres s’y étaient déjà tentés bien avant. Nintendo avait réussi un véritable coup de génie avec cette dernière alors que, comme le raconte magistralement Florent Gorges dans son 4° tome de l’histoire de Nintendo, le chemin fut semé d’embûches ! Aujourd’hui, qui n’a pas joué à la Game Boy ? Tetris, Super Mario Land, Ducktales, Legend of Zelda, Pokemon, Astérix,…

On a tous joué à la Game Boy !
On a tous joué à la Game Boy !

Peut-être vous souvenez-vous également de sa rivale, la Game Gear de SEGA. Très proche des performances de la console de salon 8bits, la Master System, elle se démarquait essentiellement par un écran couleur et une grande consommation de piles ! Mais elle n’était pas pionnière du genre non plus, la Lynx d’Atari également proposait une expérience nomade en couleur, même si cette dernière a trouvé assez peu de joueurs de ce côté de l’Atlantique.

La Game Gear fête ses 30 ans !
La Game Gear fête ses 30 ans !

Non, aujourd’hui je voudrais vous parler la console portable asiatique, la Super Vision fabriqué par Watara. Déclinée en deux version, le modèle qui débarque en Asie et Europe en 1992 n’a pas cherché à se démarquer de la Game Boy de Nintendo. Les formes en sont très proches, seule la croix directionnelle, brevet de Nintendo manque à l’appelle et la Super Vision s’annonce même équipée d’un écran LCD de grande taille face à sa rivale !

Soyons clairs, la Super Vision ne se veut pas être une copie chinoise mais bien une console concurrente qui sera moins cher (un peu moins que la moitié du prix) et proposera également de nombreuses cartouches de jeux à prix moins élevés que la concurrence !

Arrivée sur le marché européen début 1992 avec une dizaine de jeux dont Crystball, un casse-brique dans lignée de Break Out vendu avec la console, la Super Vision annonce la disponibilité d’un catalogue de 50 jeux d’ici la fin de l’année afin de pouvoir vraiment se positionner comme outsider ! C’est que Watara n’en est pas à son premier essai.  L’entreprise basée à Honk Kong aurait plus que probablement fabriqué la console Game Master, une autre console un peu cheap, (et même plus qu’un peu) qui sera distribuée en 1990 par d’autres marques tels que Hartung en Allemagne ou Vidéojet en France. (sources lues sur Gamopat)

Voilà plusieurs années que je suis à la recherche de cette Game Boy qui n’en est pas une ! Ce n’est pas pour la qualité ou l’originalité de ces jeux, ni même pour sa singularité dans ma collection mais tout simplement parce qu’elle me rappelle le souvenir de mon ami d’enfance, Xavier Strivay, bien trop tôt disparu !

Retour donc entre 1992 et 1993, tous les enfants mon âge ont une Game Boy. Au moins, une Game Boy, diable qui n’a pas eu de Game Boy à cette époque, je vous le demande ? Oui, pourtant chez nous pas de Game Boy à la maison. Pas encore, le forcing arrivera plus tard, mais je n’en suis pas frustré à l’époque. Tous mes copains en ont une, qui plus est avec une nombre de cartouches grandissantes. Si j’ai donc le loisir d’y jouer très souvent chez eux, j’ai même la grande chance que l’un ou l’autre me la prêtent pour quelques semaines !!!

Chez mon ami Xavier, qui a alors une douzaine d’années, débarqua un jour, cadeau de son parrain si mes souvenirs sont exactes, une autre console portable ! Cela restera pour moi, un souvenir trop vague. Elle ressemblait à une Game Gear, ou peut-être pas. Etait-ce la forme ou la couleur ? Il y avait un casse brique, un clone de Tetris et surtout, un petit jeu de char auquel nous avons beaucoup joué tous les deux. Voilà les souvenirs qu’il me reste de ce qui étaient nos premières après-midi. Si j’ai donc d’abord pensé à la Game Master, pour sa forme similaire à la portable de SEGA, la ludothèque me confirmera plus tard qu’il s’agissait plutôt de la Super Vision !

Super Vision et Game Master ayant aujourd’hui rejoint mon petit musée, je me suis attaqué en début d’année à (re)découvrir Hero Kid, l’un des titres de la portable de Watara qui tentait donc alors de se faire une petite place entre la Game Boy de Nintendo et la Game Gear de SEGA. En souhaitait proposer rapidement une 50aine de jeux sur le marché, l’originalité des jeux proposés étaient assez simples, tentant de singer les premiers titres disponnibles au Japon sur la Game Boy. Si la plupart sont développés directement par Watara, le studio anglais B.I.T.S déjà impliqué dans le développement de jeux Game Boy, proposera quelques titres parfois signés sous d’autres pseudonyme !

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