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Pacman Syndrome : du jeu-vidéo made in Belgium

Pacman Syndrome : du jeu-vidéo made in Belgium

Art & Magic
Art & Magic

Tiens, hasard du calendrier, je lisais justement la semaine dernière (mai 2015) un article au sujet d’Art & Magic dans le Pix n Love 16. Ils nous raconte l’histoire de Spellsinger, grand projet de cette entreprise qui n’est malheureusement pas sorti des sous-sols. Une épopée magique de notre bassin liégeois. Press-Start vient de publier un bel article dédié aux différents projets d’Art & Magic que je vous invite à découvrir… Et moi je demande, dans la mesure à la société était située à Embourg, s’ils avaient commandés leurs machines chez Automindus !

Présentation à Psygnosis sur un salon. La chouette (le logo de Psygnosis) était un hasard, « mais ça leur a bien plu chez Psygnosis ». La technique des scrollings parallaxes impressionne aussi l’éditeur, à tel point qu’il appelle les développeurs de Shadow of the Beast à la rescousse. Et il leur demande comment ces Belges ont fait ça. Les stars de Shadow of the Beast observent… réfléchissent… assènent « We don’t know ». Yves Grolet et Frank Sauer en retirent de l’assurance et quittent l’Angleterre plus forts, non sans avoir dévalisé les librairies locales pour leurs manuels de programmation. « On ne trouvait rien chez nous à l’époque. » (Un très bon dossier à lire sur Press-Start)

Détail amusant, je n’avais jamais fait attention à l’époque que le jeu Agony n’était pas un jeu de Psygnosis,… pour ma part j’ai fouillé sur Youtube pour tenter de savoir à quoi ressemblait de manière plus concrète le projet de jeu d’arcade Spellsinger.

Press-Start, le site du jeu-vidéo en Belgique, a d’ailleurs pris parti de mettre en avant les productions belges et c’était rendu à la GameCom, le salon du JV en Allemagne afin d’y rencontrer quelques uns de nos jeunes talents dont l’équipe de Pyralis Studio tenue par l’un de mes amis d’enfance Simon Boigelot, qui y présentait son projet de jeu « TheCorp ».

L’économie dirige le monde, sad but true. Depuis sa base à Ans, le petit studio Pyralis l’a bien compris et vous propose une simulation pour vous former à devenir le maître de l’univers. TheCorp vous confiera le destin de l’humanité, à partir de ses balbutiements dans un lointain passé jusqu’à son apogée dans un futur rayonnant. Vers l’infini et au-delà, telle devra être votre devise lorsque vous gérerez les denrées, la chaîne de production, les ressources humaines et l’industrie. Un vrai cours d’économie ludique, il faut le faire ! Avec son jeu de stratégie en temps réel, Pyralis Studio fera de vous un winner. Une création d’utilité publique pour les futurs leaders du monde (libre ?). (Un article à lire sur Press-Start)

Et puis, il y a Epistory, ce projet du studio montois Fishing Cactus dont on parle de plus en plus et dont les graphismes sont vraiment, vraiment attirant ! Press-Start avait également été à leur rencontre il y a quelques mois avant le lancement officiel du jeu relayer aujourd’hui par la presse belge. Au coté d’un style visuel vraiment original, le jeu se démarque également par un gameplay novateur dit de « typing novel », un style épistolaire et une bande son réussie…

L’équipe de Fishing Cactus était fébrile à la veille du lancement de « Epistory, typing chronicles ». Ce jeu pour PC est la première grande production que la société montoise lance sur le marché sous son propre nom. « Après avoir lancé quelques petits jeux pour mobiles, nous avons beaucoup travaillé pour les autres et conçu des jeux qui sont sortis sous le label de grosses sociétés, explique Laurent Grumiaux, directeur commercial. Ça a permis à l’entreprise de grandir, d’engager du personnel, d’aller chercher du capital ». La société a ainsi pu se lancer dans le développement de ses propres produits. « Epistory » est le premier. Sa conception a été entièrement financée grâce aux revenus des productions de Fishing Cactus pour d’autres studios. (A lire sur le site de la RTBF)

Notre Famille, Notre histoire…

Notre Famille, Notre histoire…

Je m’interroge souvent de ce que je laisserais comme trace dans ce vaste monde, noyé maintenant de technologie et d’informations… Il est parfois intéressant de regarder derrière soi, ce que nos ancêtres nous ont laissé… Mes parents ont retrouvé quelques photos et témoignages que j’ai envie de partager. Les photos que j’ai ici sont loin d’être de bonne qualité, je les ai prise avec mon Smartphone, mais elles seront suffisantes pour vous en parler.

Je connais peu chose en réalité de mon grand-père maternel Jules Gilles, décédé en 1966 à l’âge 48 ans. Je crois me souvenir qu’il travaillait à la FN d’Herstal, qu’il jouait de la trompette dans un orchestre avec ses frères et bien sur qu’il était parti travailler au Congo. Malgré un nom famille bien francophone, il fait partie de la lignée russe de ma famille et à d’ailleurs vécu à Petrograd. Si l’on remonte de quelques générations on retrouve une comtesse polonaise et des noms de famille tel que Ossipoff et Sygnevitch !

Lettre envoyée durant la guerre 40-45

Bref, sur cette photo datant de janvier 1942, on retrouve Jules et son frère Michel alors prisonnier en Allemagne. Ils arboraient le sourire pour ne pas inquiéter leur famille et ces photos servaient de carte postale afin de donner des nouvelles. En retournant celle-ci j’y trouve une lettre de mon grand-père Jules Gilles à Julia Bollen qui attendait son retour. Une lettre qui semble sortie de n’importe qu’elle histoire que l’on nous raconte maintenant autour de cette époque !

Ne m’envoyez plus rien autrement que par la voie régulière car par « Nicolas » nous n’avons presque rien reçu et pour ma part je n’ai eut que les lettres et les photos. Ca me fait bien de la peine de savoir que l’on nous escroque de telle façon pas tant pour moi mais pour vous tous qui vous privez.

Enfin il ne perd rien pour attendre.

Mon frère ne doit pas venir ici pour aucune raison. Il ne doit quitter nos parents. C’est le seul plaisir qu’il peut me faire et c’est très grand pour moi. Lorsque je signerai mes lettres : xxxxx Il faudra bien regarder à partir de la 10° à la 15° lignes et de même pour vous lorsque vous signerez Gilles Charles ou Julia Bollen.

Bien des compliments à Joseph Bollet et Ninie.

Je vous embrasse tous. Jules.

Ma mère m’a raconté il y a quelques jours, pendant que je regardais les photos qu’à cette époque, son papa Jules et les frères de celui-ci étaient de vraies têtes brulés. Prisonnier dans un camps de travail, mon grand-père devait travailler dans une usine allemande, mais se retrouvait souvent au cachot après avoir saboter les machines. Dans ce courrier il explique qu’il ne faut plus lui envoyer de nourriture, car les allemands ne la leur donne pas et surtout qu’il est impératif que son plus jeune frère Carlouchka (Charles) ne viennent plus. En effet, ce dernier faisait partie de la résistance et risquait sa vie lors de chaque visite « surprise ». Il fut d’ailleurs pour finir pris par les allemand et envoyer dans un camps de prisonnier.

Mes grands parents, Marcella & Jules – fiançailles à Liège en 1946

C’est après la guerre que mes grands-parents se sont rencontrés. J’aurais surement l’occasion de vous parler de la branche italienne de ma famille.

J’aime tout particulièrement cette photo de mes grands-parents Marcella Marcon et Jules Gilles. Elle doit dater de 1946, voir 1947, lorsqu’il se sont fiancés. On les retrouve ici se promenant dans les rues de Liège. Ils ont l’air heureux. La guerre était finie, et j’imagine, toute l’activité reprenait son rythme !

Je vais tenter de faire un meilleur agrandissement de cette photo qui me parle beaucoup et que j’ai envie de garder en souvenir !

« D700 + objectif macro + pied, tu auras la meilleure reproduction » me propose d’ailleurs Jean-François !

 

 

L’ultime pour 2010 !

L’ultime pour 2010 !

Cette année encore la TUM Party clôturait la saison des DémoParty 2010 en Allemagne, pas très loin d’où j’étais d’ailleurs parti en vacance… Peut-être certains d’entre vous avaient-ils vu passer quelques étranges messages de voyages dans l’espace et histoire de téléscope sur mon Twitter et Facebook ?? Le mystère peut enfin se lever !

Après la plus qu’encourageant performance d’Incubation lors de la Evoke 2010, signant par ailleurs mon retour à la musique, j’avais ensuite poursuivi avec une jolie 3° place avec mon titre Smiling READY’s square à la MAIN Party… Puis Zavie et LLB se décidèrent à tenter un nouveau et dernier projet avant la fin de l’année…

Le projet seraient plus modeste, la fin d’année étant déjà fort proche… j’avais ici carte blanche pour construire une musique autour de laquelle ils allaient construire la démo… Pour les outils musicaux, nous allions rester sur le plugin de Farbrausch, permettant d’obtenir au final un fichier musicale très très petit qui pourrait être intégrer dans une Démo 64ko… LLB m’avait pour se faire travailler quelques sons de départ et investiguer la possibilité de jouer avec le CUTOFF de ceux-ci. Il faut bien admettre que le VSTi Farbraush V2 n’est pas hyperfastoche à maitriser… mais je voulais vraiment cette fois en tirer le maximum… La base était pas mal, mais nous avons travailler ensemble par la suite à vraiment trouver les sons que je voulais… et j’ai fini par moi même d’ailleurs pouvoir affiner leur réglages et surtout leur intégration dans OpenModplug Tracker, l’affreux logiciel de musique sous Windows aux allures d’un tableur Excell’97 !

Assez rapidement, je partais avec des strings FM assez planant, un thème assez simple mais profond. Je ne voulais pas tomber dans la facilité d’un titre Trance au rythme carré BoumBoum… Si j’ai fait mon retour sur la DemoScene, c’est bien pour aller explorer des chemins plus complexes ! J’avais envie d’une batterie plutôt saturée comme j’en garde souvenir dans les Démo du début de ce siècle ! Après y avoir calé une petite mélodie, je me lançais alors à jouer avec le CUTOFF, pas si facile à maîtriser malgré tout…

Musicalement, mon influence première reste bien sur Owl City dont je suis 100% fan ! Mais j’en ai glissé quelques autres qui me font par exemple penser à Lotus Turbo Challenge ou Donkey Kong Country… De nouveaux passages et orientations donnaient chaque jours un peu plus de personnalité à mon titre…. finalement appelé : Me & my Telescope.

Un peu avant la mi-décembre, le titre était terminé. Zavie, LLB et moi même avions commencé déjà à réfléchir à ce que serait la Démo, tout en sachant donc que le temps serait compter… Moi je me voyais déjà dans l’espace, par de là la lunette du téléscope… Un cube, pourquoi pas un cube bleue à la découverte d’un nouveau monde ? Rapidement envahi par des cubes gris et terne… Alors tombé amoureux d’une jolie cube rose… Il verrait sa dulcinée capturée par l’infâme cube noire,… s’en suivrait une sacrée course poursuite 3D dans l’espace…

Non, ce n’est pas cela que nous avons réalisé… Mais j’apprécie tout de même grandement de voir ma musique prendre vie dans l’univers numérique réalisé par notre équipe : e-Departure

Télécharger la démo (Windows) e-Departure sur Pouet.net

Voulez vous découvrir comment à pris vie Me & my Telescope ?

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