Retour en 1997, où je venais donc de passer depuis peu le cap de mes 19 ans… Une année particulièrement marquée par les sons incroyables de Faithless, Sash!, DJ MD ou BBE qui auront une grande influence dans les différentes compositions que vous retrouverez dans cet album.
Pochette originale de l’album Divagation, avril 1997
Nous sommes au moi d’avril et mon meilleur ami et voisin, Vivien venait d’équiper son PC d’un graveur de CD ! (Waaoww).. si si, pour l’époque un graveur de CD, ce n’était pas commun et j’allais donc pouvoir créer mon premier album CD !! Pour vous rafraichir la mémoire, à l’époque je composais depuis 2 ans en « mode tracker » sous Impulse Tracker, logiciel de musique sous DOS, issu du monde Amiga.
Le concept est assez puissant pour l’époque, puisque à l’inverse de la plupart des logiciels de M.A.O., le programme ne mémorise pas uniquement la partition jouée (comme en midi qui serait rejouée de manière différente sur chaque synthétiseur) mais contient également les samples (échantillions) personnalisés qui serviront à créer les instruments.
Ne vous attendez pas à un album hyper perfectionner donc, je suis alors équipé d’un Pentium 120 mhz avec 8mo de mémoire.. chaque morceaux, est enregistré par la sortie son de mon PC vers l’entrée son du PC de Vivien… hors les disques dures de l’époque font rarement plus 600mo.. en enlevant une grosse 50aine de méga pour Windows 95.. il n’y a pas de quoi graver un CD entièrement.. il faut donc limiter l’album à 15 pistes. (+1 bonus dans la S.E. de 2002).
Si l’album original ne comptera que 15 titres en MONO, ce nouvel album « anniversaire » restaure tous ceux-ci en stéréo et inclus également 10 titres qui avaient dû être abandonnés ou améliorés par la suite : Trip to Aywaille City, Come on Baby, Alors regarde, Qu’est-ce que je fous ici ?, This day was a good day, Voyage au bout du monde ainsi que les versions chantées de Give me the night et Hey Mister DJ.
Néanmoins, Divagation n’est pas juste une histoire de technologie musicale, c’est avant tout une histoire d’amitié et de dernière années de Rétho !
Qui parmi vous a gratté le bitume à bord de sa Lotus Esprit, bien calé dans son fauteuil devant l’écran de son Amiga 500 rythmé d’un Tchicitchicaaa ?
Ah, c’est qu’en arrière-plan de la bagarre Nintendo / Sega qui rythmait le début des années 90, de par chez nous, la machine de Commodore avait su trouver sa place et offrir un grand nombre de jeux de qualité issus de studios américains et européens tels que, au hasard, Magnetic Fields, studio anglais sous la houlette de Gremlin Graphics en charge de la série Lotus Turbo Challenge.
Il y a un mois, j’ai eu l’occasion d’écrire pour Press-Start une chouette critique d’Horizon Chase, un jeu de course sur device mobile qui aura eu l’occasion de me rapeller tant de bons moments passés à piloter virtuellement Lotus, Ferrari et autres voitures de sport au coude à coude avec mes amis d’enfance Vi, Alain, Greg, Xa et Xa, Ju, Bruno et même mon paternel !
Dès le début des années 80, SEGA révolutionne le jeu de course sur borne d’arcade grâce à sa technique du Super Scaler qui permet d’afficher à l’écran très rapidement un même sprite à des tailles différentes. Cela donnera tout d’abord le titre Turbo (Sega, 1981) rapidement imité par la concurrence comme par exemple Pole Position (Atari, 1982). Le concept du Super Scaler sera rapidement mis en valeur par un nouveau venu dans le giron de SEGA, Yu Suzuki au travers de grandes licences telles que Hang On, Space Harrier et surtout Outrun en 1986 mais de l’aveu même de son concepteur, Outrun n’est pas vraiment un jeu de course, juste une ballade dans une belle décapotable rouge en agréable compagnie.
A l’aube des nineties, ce genre de jeu de course débarque en masse sur les micro-ordinateurs. Si je me souviens bien sûr avoir longuement bavé sur le Lotus Turbo Challenge 2 de mon camarade de classe Bruno (– Rien que la bande-son d’amorce avec un gout de « Technotronic » me rendait dingue –) où à bord de notre bolide, il fallait se frayer un chemin dans la forêt, les courses de nuit ou encore les campagnes embrumées. Pour ma part, je devais me contenter de sillonner les campagnes italiennes à bord de ma Ford Escort dans RAC Rally de Lombardie (Red Rat Software 1988) sur mon PC monochrome.
Bref, si je vous parle de tout ceci, c’est pour vous donner l’envie de découvrir Horizon Chase : World Tour, un jeu de course de voiture au look rétro disponible sur iOS et Androïd. et vous le savez, il n’est pas commode de se faire une place dans la nuée de titres disponibles tant dans l’AppleStore que le GooglePlay !
Quand j’avais 10 ans, je pouvais potentiellement être à n’importe lequel de ces endroits… Inimaginable à notre époque !
Et pourtant c’était la zone autorisée alors que je n’avais pas encore 9 ans… Le mot d’ordre étant : « Tu peux te promener tant que tu ne dois pas traverser la rue » J’ai assez vite réussi à me rendre compte qu’avec le bois, je pouvais aller assez loin sans traverser… la zone de la propriété terrienne derrière la piscine s’étant alors ajoutée à ma zone d’action, là où la rue Curie a pris plus de temps à s’ajouter… Une fois que j’ai eu l’autorisation de rentrer de l’école tout seul entre la 4° et la 5° primaire, la zone s’est alors agrandie..
Seraing en BMX – 1991
De fait, lors de notre arrivée à Seraing en 1983, j’ai d’abord eu l’autorisation d’aller du début du trottoir jusqu’à la voiture rouge. C’est ainsi que j’ai rencontré mon premier copain Alain Gillon, qui habitait juste après la voiture rouge, et agrandi un peu mon territoire. Un peu plus tard, nous avons commencé à aller jouer dans le petit bois d’à coté… C’était les guerres avec les Insoumis de la rue Lavoisier et nous étions sous le commandement du général Marc Bosman… Nous n’avions alors que 7 ans et c’était un peu trop loin déjà… Avec Xavier, on grimpait dans l’arbre des pluies… Puis le petit bois s’est transformé en nouvelles constructions, dont celle de Vivien, qui sera alors mon meilleurs amis pour les années à venir !
The Legend of Zelda : Link’s Awakening – GameBoy (Nintendo, 1993)
Il y a bientôt vingt ans, je découvrais pour la première fois les aventures de Link avec Legend of Zelda sur la Nintendo GameBoy de mon ami Alain. Ce n’était certes pas le premier épisode de la série, mais c’était pour moi une première rencontre, et même le premier jeu d’aventure que j’allais découvrir. L’épisode GameBoy était magnifique, probablement l’un des plus beaux jeux sur cette console, avec une ambiance toute particulière que je n’ai d’ailleurs jamais plus retrouvée dans les autres aventures de la série… Pour moi qui avait alors 16 ans, toutes ces mécaniques de jeux étaient nouvelles. Se promener dans les villages, la forêt, discuter avec les personnages comme j’avais à le faire dans un Monkey Island pour résoudre des énigmes… tout en devant trouver une épée pour combattre les ennemis, une plume pour sauter au dessus des trous, un gant pour porter des cailloux bloquant le chemin, un coquillage pour une petite sirène,… Legend of Zelda arrivait à mélanger tous les styles de jeux que je connaissais jusque là, de l’action, de la réflexion (avec des énigmes dignes du pousseur de caisse de Sokoban), de la recherche d’objet, de l’amélioration de pouvoir, une histoire enivrante et des personnages attachants.
Au printemps dernier, Nintendo annonçait un tout nouvel épisode des aventures de Link développé sur la console portable 3DS. Abandonnant le concept graphique des épisodes précédent Phantom Hourglass que je ne trouvais pas vraiment sympathique, le style ce veut être en hommage aux épisodes du début des années 90, plus spécialement l’épisode sur Super Nintendo : A Link to the past qui fut développé en parallèle de la version GameBoy.
The Legend of Zelda : Link between worlds – 3DS (Nintendo, 2013)
Bref, en début de semaine, j’allais pouvoir trouver un petit 1/4 d’heure pour enfin déballer Legend of Zelda – A link beetween worlds, la suite spirituelle de l’épisode Super Nintendo de 1992. Comme à mon habitude, j’avais essayé de ne pas trop suivre les actus sur le jeu, histoire de me réserver le plaisir de découvrir, d’ailleurs c’était même un peu surpris que j’avais vu qu’il sortait le 22 novembre, à un prix très compétitif de 32€ sur Amazon ! En quelques secondes, j’étais déjà sous le charme.
« Aufait Pitu, c’est quoi une sauvegarde ? Je suis petit, alors je ne sais pas ce que c’est… »
Rien que par cette petite phrase, je faisais un bon de vingt en arrière… pour me retrouver sur Cocolint, l’île où se déroule les aventures de Links sur GameBoy, où les petits enfants que je pouvais y rencontrer me donnaient des brides d’infos sur les commandes de base avec des expressions bien similaires. Le style graphiques des épisodes SNES et Gameboy étant très similaire, avec ou sans couleur, je replonge vraiment dans les moments magiques où je me calais dans mon lit à jouer à jouer tout l’après-midi à Zelda, jusqu’à ce que mes piles commencent à fléchir…. Mais bon, un petit coup de « girouette » pour sauvegarder, car j’ai des montages vidéos à finir !
Oui, difficile de coupler jeux-vidéo, enfants et boulots, boulots… quoi qu’il en soit, j’ai tout même pu me trouver d’autres petits moments détentes pendant la semaine… le temps de visiter le cimetière et constater que pour un début, les énigmes impliques déjà un peu de réflexion pour une personne ne connaissant pas du tout les mécaniques de Zelda… et de la logique sans s’encombrer d’un tutoriel pour les habitués… Je dois avoir grosso modo 40 minutes de jeux pour l’instant, et j’ai visité la carte d’est en ouest. J’ai déjà dû jongler entre épée, arc à flèche, soulever des cailloux, allumer des torches et me protéger avec mon bouclier. Difficile de comparer avec A Link to the past sur Super Nintendo, je n’ai jamais été très bon à cet épisode, mais comparativement à l’aventure GameBoy, il faut déjà pas mal jongler entre le A,B,Y et R.
Alors à vous dire également, je trouve la 3D vraiment bien utilisée. Elle donne vraiment un effet de profondeur réussi, lorsque l’on soulève des objets, lorsque les ennemis sautent par dessus notre petit héros. En contrepartie, Link n’a pas encore eu recours au fameux pouvoir de se transformer en peinture… ce qui est pour l’instant ma plus grande crainte quand aux modifications du gameplay que cela pourrait apporter.
Bon, vivement la prochaine session ! … et j’espère que j’arriverais à y donner goût à madame.
Hé oui, pendant que vous étiez devant votre télévision à trouver les diamants cachés de Sonic et la Star Zone cachée de Super Mario World, moi je partais au secours de la Zoubida sur mon tapis volant ! Comme je vous en avais déjà parlé, quand CJ était petit, les consoles de jeux n’étaient pas admises à la maison. J’avais eu le privilège d’être l’un des premiers équipé informatiquement dans le quartier, avec mon super Commodore 64, mais il fallait bien admettre qu’en ce début des Nineties, il commençait à faire pâle figure au coté des Megadrive et Super Nintendo…
Ceci dit, mes deux meilleurs amis n’avaient pas plus de consoles que moi chez eux à cette époque… Allait commencer la grande aventure du jeu sur PC ! Bon, il fallait bien admettre que celui que nous avions à la maison était loin de me donner envie. Avec son écran monochrome et son beeper intégré, il n’avait pas grand chose pour rivaliser coté jeu avec le commodore 64, si ce n’est un chargement un peu plus rapide. Mais fallait-il encore en trouver, puisque le paternel avait choisi de brider l’appareil avec un lecteur 5’1/4 à l’ancienne.
The Blues Brothers – Titus
C’est donc avec mes amis Alain, Julien et Vivien que j’allais partir en quête de substituts de Super Mario, et l’un des premiers titres à faire son effet sera Blues Brothers réalisé par les français de Titus. Plus que probablement très inspiré par Tic & Tac : Rangers du Risque sur NES, ce jeu de plate-forme en utilise une mécanique assez similaire, la possibilité de contrôler deux personnages en même dans un jeu de plate-forme, où nos deux héros peuvent ramasser des caisses, qui leur serviront d’armes contre leur ennemis ! Graphiquement le jeu est bien réussi et offre en mode VGA, un style graphique un poil au dessus des jeux NES. Les musiques reprennent les thèmes de Blues Brothers, et même en mode PC Speaker, le résultat est attractif. Séduit par la qualité du jeu, je serai alors à l’affut des jeux suivants que seront notamment la série Prehistorik et Les Aventures de Moktar.
Moktar, Moktar, mais oui bien sur ! C’était l’amoureux de la Zoubida, celle-là même qui offrait une nouvelle place dans le TOP 50 à l’humoriste français Vincent Lagaff. Si pour moi à l’époque Moktar était le meilleur jeu de plate-forme de tous les temps, sur mon PC, du coté de chez Titus le projet Moktar était un projet tout ce qu’il y a de plus alimentaire. Réaliser un jeu vidéo sur ce que nous appellerions maintenant un buzz, en 2 ou 3 mois, en reprenant le code déjà pondu dans Prehistorik et Blues Brothers, dixit le chouette article publié dans le Pix n Love #15, dont j’ai terminé la lecture pendant mes vacances.
Comme bien d'autres sites web et Blogs, ici aussi nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience web. En continuant votre visite, vous acceptez l'utilisation de cookies.