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Month: avril 2019

Vacances en Van… à Vannes

Vacances en Van… à Vannes

D’ici quelques jours, il sera temps de dire au revoir à notre « VW Fourre-tout » que nous avons eu l’occasion de tester quelques semaines, notamment lors de nos vacances en Bretagne en famille dont je vous parlerai prochainement.

Depuis que notre famille est passée en mode 6, je garde à l’oeil le Van VolksWagen T6. J’avais d’ailleurs l’année dernière été régulièrement prendre des mesures et comparer l’espace intérieur de notre actuelle VW Maxi Caddy, le VW Multivan T6 et la VW Sharan.


Rapport espace de stockage / transport de passagers / prix, la VW Caddy Maxi reste évidemment le probable meilleur choix, et c’est à nouveau vers cette dernière que j’ai reconduit ma confiance. La Sharan, plus couteuse, offre plus de confort tant que les 2 derniers passagers sont temporaire. Les sièges strapontin restent pour moi moins adaptés coté sécurité, moins confortable et bien entendu il ne reste presque plus de place dans le coffre ! Le Multivan n’est pas vraiment plus long que la Caddy Maxi, mais est surtout plus large, ce qui rend l’espace intérieur bien plus confortable, elle est part contre beaucoup plus haute, dépassant les 190cm, ce qui a été mon frein quant à son choix.

Les informations quant aux mensuration du T6 de VW sont assez obscures. On y trouve des modèles à 190,9cm à 193 cm ou encore 197cm. Il y a le modèle Transporter, Combi, Caravelle, Multivan, California… et enfin 3 longueurs différentes.

Au moment de recevoir mon Van, on m’avait annoncé le VW « Minibus » ! Après vérification, on m’a confirmé qu’il s’agissait du modèle « Caravelle ». Sur le véhicule il est ciblé comme « Transporter » et dans les documents de celui-ci, ce dernier est référencé comme « Combi ». A regret, j’ai pu très vite constaté que le modèle mis à disposition était bien en retrait des standards de confort du modèle Multivan pas de rangement à l’arrière, pas de siège passager réglable, ni même de commande de contrôle au volant ou de Cruise Control… Et d’aspect extérieur, mon gros fourre-tout noir de 5,3m est loin d’avoir l’allure de la belle édition 20 Years rouge et blanche.

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Scoop : Dropbox nous impose de passer à la caisse.

Scoop : Dropbox nous impose de passer à la caisse.

En cherchant ce matin la raison de pourquoi les photos de mon smartphone ne se synchronisaient plus vers mon compte Dropbox, j’ai constaté dans les menu de l’application, en rouge, que je dépassais mon quota d’appareils connectés !? Sur mes 23 devices, seuls 3 me sont autorisés à mon compte « Basic », le compte gratuit de l’application web de synchronisation de fichiers dans le cloud que j’utilise depuis plus de 10 ans !

D’une rapide recherche sur la toile, je découvre donc que depuis la mi-mars, Dropbox a décidé de limiter le nombre de machines synchronisables sur les comptes gratuits, rendant pour ma part son utilisation totalement impossible telle quel.

https://www.clubic.com/dropbox/actualite-851868-dropbox-compte-gratuit-limite-3-appareils.html

Ai-je d’autres alternatives que de passer à un abonnement « Plus » à 99€/an ? Si à titre professionnel, je dispose d’un équivalent à Dropbox propre à mon employeur, j’ai malgré tout besoin pour mes autres activités besoins de pouvoir accéder à mes contenus « Dropbox » à tout moment sur 2 smartphone, 2 tablettes et un minimum de 5 ordinateurs… Mais quoi qu’il en soit, la force de Dropbox était que je pouvais avoir sur n’importe lequel des ordinateurs, tablettes ou smartphone que j’utilise au quotidien tout une série de document et surtout de photo « mémo » ainsi que l’assurance que tout les contenus que je crée depuis mes Smartphones s’y retrouvent automatiquement ! Difficile de trouver mieux ailleurs.

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Pacman Syndrome : Press-Start se souvient des Blues Brothers

Pacman Syndrome : Press-Start se souvient des Blues Brothers

Alors que la Game Boy souffle ses 30 bougies, l’équipe de Press-Start en profite pour poursuivre son projet « Full Set Quest » qui a pour ambition de se poser sur les 444 jeux sortis en Europe sur la portable de Nintendo.

Navy Seals - Press-Start
Navy Seals – Press-Start

J’avais déjà grandement apprécié la chronique dédiée au jeu Navy Seals l’année dernière, un jeu d’action parmi les premiers découverts à la sortie de la Game Boy. Un titre difficile mais que j’appréciais malgré tout car,… signé Ocean Software, une boite que j’appréciais beaucoup et que je connaissais du monde du Commodore 64… D’ailleurs Navy Seals est tout à fait dans la vague des jeux sortis sur mon micro-ordinateur préféré mais j’ignorais totalement que celui-ci était issu d’un film éponyme.

Une fois de plus, Ocean a adapté un film à succès en jeu vidéo et a encore une fois réussi son coup. Même si vous ne faites pas un fullset, Navy Seals est un jeu que je conseille pour son fun, sa difficulté et son respect de l’oeuvre originale dont il a été adapté. (Un article à lire sur Press-Start)

Aujourd’hui, c’est autour des Blues Brothers de monter sur scène, or je suis un grand fan de Blues Brothers. Non pas du film, mais bien du jeu et de manière générale des créations du studio français Titus à qui l’on doit également Prehistorik et Les Aventures de Moktar/Titus the Foxsur lesquels j’ai déjà eu l’occasion de m’attarder par le passé.

Fin 1991, débarque Blues Brothers
Fin 1991, débarque Blues Brothers

La fin de l’année 1991 approche et mon ami Alain a reçu une série de nouveaux jeux sur son PC 286 fraichement équipé d’une carte son Sound Blaster et nous découvrions alors deux jeux développés par Titus, la démo de Préhistorik et The Blues Brothers. C’était une révolution pour nous à l’époque avec ces premie jeux en 256 couleurs et des chouettes musiques qui venaient remplacer le biip biip du PC-Speaker.

The Blues Brothers - Press Start
The Blues Brothers – Press Start

The Blues Brothers, avec le recul fait évidemment penser aux jeux Tic & Tac : Rangers du Risque sorti un peu plus tôt sur la console NES de Nintendo mais que nous découvrions en paralèlle sur les bornes de démonstrations du Maxitec pendant les fêtes de fin d’année. Le jeu de Titus se présentait comme un titre dans lignées des jeux consoles avec un gameplay proche dans la mesure où notre musicos peut ramasser des caisses qu’il pourra ensuite balancer sur la tête de ses ennemis. Sur PC, hormis le scrolling brutal d’écran par écran, le titre se montrera plus interssant que Tic & Tac avec beaucoup de variété en sein même d’un même niveau !

Une petite pépite de la portable de Nintendo. Une bande son au top, une jouabilité bien foutue et des détails épurés permettent au titre de prendre une place de choix dans la plupart des ludothèques. On regrettera peut-être de ne pas avoir la possibilité de passer dans une difficulté plus élevée et de n’avoir « que » 5 niveaux à parcourir. (Un article à lire sur Press-Start)

Je n’ai découvert que tardivement la version Gameboy dont le portage était assez réussi. Titus maitrisant assez bien le portage de son moteur « plateformer » sur la portable de Nintendo, là où la version NES par contre est assez catastrophiquement pauvre !
J’ai récemment retrouvé également la version Commodore 64 qui souffre, elle, d’une bande son calamiteuse, alors que  la machine aurait permis à cette époque de faire quelques chose de beaucoup plus réussi !

Captures d’écran utilisées à titre personnel, d’illustration et d’archive respectant le cadre du “Fair Use“, issues en autre de Mobygames 

Bref, The Blues Brothers fait partie de ces jeux mythiques qui ont façonné un plaisir de jeux que je cherche à retrouver dans les jeux dit « de plate-forme » et est donc pour moi une référence quand je pense à la création d’un jeu de ce genre, comme j’aurais prochainement l’occasion d’en parler lorsque je m’arrêterais sur le projet « Spector ».

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Notre rêve : faire des jeux vidéo

Notre rêve : faire des jeux vidéo

C’est vraiment avec un grand intérêt que je me plonge chaque semaine dans les différents sujets traités par le MOOC Introduction à la culture vidéoludique et si je reviens régulièrement par ici pour en parler, ce n’est pas parce que j’ai participé à la production de celui-ci mais bien parce qu’il me permet de structurer mes réflexions sur ce vaste sujet qui me passionne bien plus que je ne joue !

Le 3° module présenté par Pierre-Yves Hurel se concentre sur le jeu vidéo amateur. C’est un angle d’attaque particulièrement intéressant car j’ai le sentiment que cette pratique du jeu vidéo n’a jamais eu droit aux projecteurs, encore moins à être étudiée… Or je m’y sens particulièrement concerné.

Projet PPP Team : Logic Labyrinth
Projet PPP Team : Logic Labyrinth

Si j’en retourne à mon expérience, lorsque mon frère et moi avons découvert les premiers jeux vidéo vers 7 et 6 ans au début des années 80, nous avons très vite eu la volonté d’en réaliser nous-même. A cette âge, ce n’est évidemment pas l’envie de vendre des jeux qui nous attire, même pas encore de les partager autour de nous mais bien de pouvoir concevoir des jeux proches des mécanismes rencontrés dans d’autres productions mais qui serait alors propre à « notre univers » et qui intégrerait des éléments que nous apprécions particulièrement. C’est ce qui est ciblé comme le « Je crée MON jeu vidéo« .

Comme mon frangin Pype en parle sur son blog, j’avais par exemple tendance à systèmatiquement placer des passages secrets partout pour récupérer des vies voire à cacher toutes les sorties de niveaux derrière un élément qui aurait dû tuer le personnage. Effectivement, je voulais offrir à celui qui jouerait à MON jeu le même sentiment que celui que je ressentais quand je découvrais un passage secret dans un jeu.

Quand j'étais gamin - Space Mission
Quand j’étais gamin – Space Mission

Mais pas encore de passage secret au milieu des années 80. Nous avons eu d’abord nos premiers cours de BASIC le samedi matin à l’école des Bouleaux avec Monsieur Bair. Moi, j’ai très vite été déçu de ce que l’énergie mise pour faire des lignes de codes m’offrait comme résultat. Mon frère étant plus inspiré par la programmation, je m’occupais donc de mettre sur papier des niveaux, des idées de jeux, de monstres, le plus souvent en m’inspirant de ce que j’avais pu expérimenter comme jeux. Un jeu comme Rick Dangerous, un jeu comme Shamus, puis plus tard un jeu comme Zelda, un jeu comme Sonic… Les idées ne manquaient sur la pile de projets que je laissais à mon frère aux fils des années.

 

Space Mission - C64
Space Mission – C64

Pendant les années 80, deux projets principaux s’afficheront sur l’écran monochrome du Commodore 64, programmés en BASIC pour le frangin. Un logiciel d’apprentissage de géographie EuroGéo ainsi que le début du projet Space Mission qui devait à l’origine être un simulateur de navette spatiale avec visite de base sur différentes planètes qui aurait été représenté par des labyrinthes. Néanmoins, le manque d’accès à des ressources machines pour programmer sur le Commodore 64 à une époque où Internet n’existe pas et bien évidemment nos moins de 10 ans ne permettaient pas de pouvoir faire tellement mieux à cette époque.

Calimero Against the Black Empire en EP Basic (1991-1994)
Calimero Against the Black Empire en EP Basic (1991-1994)

Parmi toutes les idées qui allaient se poser sur la table au début des années 90 certaines ont été plus ou moins avancées. Il y eu tout d’abord le projet Calimero Against the Black Empire qui émergea assez vite après avoir découvert le jeu Sonic the Hedgehog. A cette époque, nous nous faisions appelé le studio JMWS et le frangin Pype basculait doucement du Commodore 64 à la programmation en EP Basic sur notre nouveau PC 80386 DX40, toujours en écran monochrome. Après une série de croquis, quelques premières grilles de sprites ont été réalisées pour le Commodore 64, mais une version PC proposant un Calimero plus reconnaissable fini par voir le jour.

A nouveau, le travail de titan de programmation pour coder des listings d’écrans est long, l’arrivée d’un écran couleur et d’une carte son viendront offrir quelques moments de satisfaction mais également la nécessité de revoir chacun des niveaux… modification de résolution oblige. Quoi qu’il en soit, notre Calimero était loin d’égaler la rapidité du hérisson de SEGA !

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Aujourd’hui Charly, tu as 10 ans.

Aujourd’hui Charly, tu as 10 ans.

10 ans, c’était il y a 10 ans que maman et moi nous avions rendez-vous avec toi Charly ! Ta chambre était fin prête, toute en couleur, avec un beau grand lit. J’avais choisi la meilleure poussette pour toi, nous avions changé de voiture et j’avais lu de nombreux livres sérieux sur comment être de bons parents ! Et pourtant, rien n’aurait pu me préparer encore mieux à ce qui nous attendait !

Et voilà que je me retrouvais avec toi dans les bras. Maman devant se reposer ! Je devais déjà « improviser ». Je n’ai eu de cesse d’improviser et de laisser les livres sérieux de côté. On apprend pas à être un papa dans un livre, j’ai appris à être papa chaque jour à coté de toi. On fait des erreurs, on s’améliore, on essaie autrement… Et je peux te dire que pour te faire manger ta purée, j’en ai tenté des méthodes autant que pour te faire apprendre tes tables de multiplication.

Aujourd’hui, tu as 10 ans et aujourd’hui je sais que même si tu ne cesseras pas de grandir, tu resteras mon petit garçon ! Celui que je sers de mes bras, celui avec qui j’ai construit des histoires de Pirates dans les arbres en Playmobil, celui que j’ai vu sur la scène de théâtre, celui avec qui j’ai regardé les nouveaux Starwars et lu l’histoire sans fin (que nous devons encore finir d’ailleurs). Ce Charly chic, passionné de câbles et d’informatique, ce Charly choc qui m’aura fait parfois perdre un peu plus de cheveux à comprendre les colères. Ce Charly que j’emballe comme un saucisson polonais dans sa couette le soir, ce Charly qui m’a fait rire pour des frites et des pâtes, ce Charly curieux du monde qui l’entoure, des poissons, des insectes, de la nature,… de Minecraft. Ce Charly qui rêve, qui s’enferme pour inventer des histoires dans sa tête. Ce Charly qui chante, « J’aime les filles du Sart Tilman », qui se voit Star de Youtube et Architecte du bâtiment.

Aujourd’hui, tu as 10 ans. J’ai encore plein de choses à te faire découvrir et à partager avec toi, mais tu grandis chaque jour un peu plus. Je redoute ce jour où tu n’auras plus besoin de moi, ce jour où tu rangeras tes Micro Machines, tes LEGO, tes voitures dans une boite. « Il te restera quoi de moi, le monde à parcourir » chante avec subtilité Geronimo quand il n’est pas possédé. Alors n’arrête jamais de me poser des questions, de me lancer des défis,…

Je suis fier du grand garçon que tu es devenus et cette semaine, tu m’as encore étonné lors de ton stage de Judo !

Prends le temps de grandir pour la suite, profites encore, soit heureux maintenant, pas demain ! Car ce sont ces moments présents qui construiront un jour l’homme que tu seras, le papa que tu seras.