Qu’est-ce que je fais là ?

Qu’est-ce que je fais là ?

Mais qu’est-ce je fous là sur le terrain ?

Vous l’aurez probablement senti depuis quelques temps, le Basket a pris un peu de place aussi sur mon Blog. Si ce n’est déjà fait, j’aurais l’occasion d’y revenir.

Mais il est vrai qu’en regardant les photos, prises par les filles, un petit doute a fini par se glisser, étais-je complètement R.I.D.I.C.U.L.E. ?

L’idée était pourtant bien chouette. Rassembler Parents et joueuses, le temps d’un match pour fêter l’année passée à supporter nos Miss. Sur le moment, Je n’ai pas trop réfléchi, quand Coach Laeti nous a proposé cela en février dernier.

Dès lors, Je « nous » voyais bien les Martins ainsi que les autres parents que j’avais appris à apprécier, essayer de nous mesurer à nos filles. Bah, au fond, à force de regarde Matchs et entrainements, régles, positions, mouvements, cela me paraissait bien claire à appliquer.

Puis les semaines ont passé. J’ai bien à l’occasion tenté de jouer un peu avec Alice, Rose et Juliette sur un terrain. Mais le doute s’est installé.

Côté condition physique, en 1 minute, je suis au bout de ma vie ! Et cela est venu s’ajouter à ce sentiment de plus en plus prégnant qu’il fallait que trouve une solution pour bouger. Oui, oui… « Agir pour sa santé », je peux regarder 10x la vignette du MOOC, il est bien difficile de vraiment faire le premier pas. Alors voilà peut-être un objectif de plus venant s’ajouter à beaucoup d’autres Signes m’invitant à faire du sport ces derniers temps.

Quelques dernières hésitations...
Quelques dernières hésitations…

Et voilà que le jour du match est arrivé. Oh combien de fois aurais-je pu juste rester de sur le banc à regarder les autres, d’un coup, la team que j’avais imaginé n’était plus vraiment la même . Comme il aurait été plus facile de me cacher derrière mon appareil photo. Bon, Je n’ai tout de même pas eu droit à un « Gênaaant » de ma fille. Je pense que d’une certaine manière, Alice était contente que je monte sur le terrain partager avec moi sa passion. Mais entre les parents anciens joueurs et les boysfriends, tous une bonne tête de plus que moi. Je n’en menais pas large. Oh, qu’il aurait été bien plus facile de laisser juste Rosie, prendre ma place toute fière de se mesurer, sans complexe à des joueuses U16 !

Lire la suite Lire la suite

ChatGTP en assistant de combat

ChatGTP en assistant de combat

On ne va pas se mentir, les combats dans Clair Obscur demandent assez vite de parfaitement maîtriser toutes les subtilités des compétences de chacun de nos personnages et les faiblesses des adversaires rencontrés.

Sans cela, on ne peut pas profiter de toute l’extrême profondeur de l’histoire du jeu.

Et il est vrai que ces deux dernières semaines, la frustration prenait le pas. Entre un monde à explorer sans réel guide pour nos orienter, tout beau soit-il, et des combats devenant longs de plus en plus complexes, l’envie de s’y remettre faiblissait.

Rencontrant de plus en plus souvent des ennemis aux coups puissants et évitant mes attaques, oui je parle bien de vous l’Epéiste qui s’ajoute des boucliers en masse et le Cultisme qui esquive toutes mes attaques, je me suis dit que j’allais avoir besoin d’aide…. et assez rapidement, je me suis rendu compte que les guides étaient trop axé sur les quêtes, par ailleurs de plus en plus souvent sous forme de vidéo et que j’avais surtout besoin de comprendre les subtilités du jeu.

Lire la suite Lire la suite

Clair Obscur : entre panache et frustration

Clair Obscur : entre panache et frustration

Il y a des jeux qu’on attend pendant des années. Et puis il y a ceux qui surgissent de nulle part, portés par un certain enthousiasme sur la toile ou peut-être par une campagne de presse bien menée.

Clair Obscur : Expédition 33, je ne l’avais pas vu venir. Et pourtant, ce titre 100% français issu du jeune studio Sandfall, échappé du giron d’Ubisoft, a rapidement fait parler de lui. En quelques jours à peine, plus de 500.000 exemplaires étaient vendus : un joli succès pour un jeu à contre-courant, qui ose remettre au goût du jour un genre devenu désuet — le RPG en tour par tour.

Curieux et séduit par cette proposition audacieuse, j’ai réussi à mettre la main sur une édition physique alors que la presse annonçait le passage au cap du million d’exemplaires vendus, et nous nous sommes donc lancé dans l’aventure, manette en main, sur la PS5.

La rencontre avec les premiers protagonistes dans Lumière annonce déjà la couleur.
La rencontre avec les premiers protagonistes dans Lumière annonce déjà la couleur.

Dès les premières minutes, le charme opère : visuellement, Clair Obscur est une vraie réussite. L’univers de Lumière, sorte de Paris de la Belle Époque rongé par une étrange évaporation des âmes orchestrée par la Peinteresse, nous a immédiatement séduit. Un monde raffiné, baigné dans une direction artistique inspirée, quelque part entre Bioshock Infinite, Final Fantasy et un soupçon d’opéra steampunk.

D’ailleurs ce qui m’a évidemment marqué, c’est l’ambiance sonore. Une bande-son magistrale de Lorient Testard qui mêle avec brio dans ce premier projet vidéoludique envolées lyriques et nappes électro, comme un rappel musical à la dualité du monde qu’elle accompagne. Par ailleurs, les doublages français de qualité — un luxe devenu rare,  renforcent encore l’immersion du fond de mon canapé.

Le gameplay, quant à lui, nous ramène à une époque où l’on prenait le temps de réfléchir. Chaque affrontement demande stratégie et sens du timing, avec un système de parade et d’esquive qui vient rythmer les combats en tour par tour.

Les menus durant les combats au tour à tour offrent une belle énergie
Les menus durant les combats au tour à tour offrent une belle énergie

Lire la suite Lire la suite

Le premier café

Le premier café

Un café, c’est sacré. Ne me demandez pas d’avaler ma tasse et de m’y mettre Dare Dare… C’est un moment où je prends le temps de faire le point sur tout ce qui me passe par la tête et quoi en faire.

Dès lors, pour le premier café de la journée, deux options s’offrent à moi. Laisser les premiers rayons du soleil me sortir du lit avant tout le monde pour me réchauffer l’esprit avant le tourbillon des enfants.

Ou, me lancer courageusement dans l’arène des tartines, des disputes devant le miroir, des lacets qui ne tiennent pas, des derniers qu’il faut attendre pour monter dans la voiture puis des bouchons, avec comme récompense un café au bureau avant que les collègues n’arrivent.

Les deux options me vont, mais aujourd’hui j’ai réussi à mettre en photo cette chaleur et plénitude que représente la première !

Histoire de m’assurer de ne pas commettre de faute

Histoire de m’assurer de ne pas commettre de faute

Parfois, il faut un peu de motivation pour s’y remettre, même si l’on sait que cela fait du bien, que cela vide l’esprit… Alors, certes, 200 pages, ce n’était pas un grand défi, j’en conviens mais cela faisait si longtemps que je n’avais plus eu l’occasion de me plonger dans un roman.

J’ai piqué Double Faute à mes filles. On y parle d’un père qui pousse un peu trop loin ses deux fils à devenir des champions de Tennis. Je me suis dit que si l’on transposait le thème au Basket, je me devais peut être quand même approfondir le sujet.

« Depuis leur plus jeune âge, Ulysse et Ludovic sont entraînés par leur père pour devenir champions de tennis. À tout prix. Un jour, Ulysse craque et décide de tout arrêter. Dès lors, Ludo n’a plus le droit de perdre. Et tout vient séparer les deux frères. Jusqu’au drame… »

Si la première partie fait un peu le contre pied à « La méthode Williams » , on s’intéresse surtout, tout au long des pages aux sentiments d‘Ulysse, l’un des deux frères et sa quête d’identité comme le font les ados face aux aspirations de leur parents.

Cela nous emmène dans une seconde partie qui m’aura fait penser à l’excellent film « J’aime regarder les filles » avec un étrange rapprochement entre séduction et match de Tennis.

Le twist final démarrant plutôt bien, avant de prendre une direction un peu trop dans l’air du temps à mon goût.

Écriture fluide — c’est du roman ado — qui manque parfois un peu de profondeur. En revanche, il y a peu de chance que les nombreuses références à la grande littérature aient fait mouche chez mes lectrices trop peu expérimentées… voire même les clins d’œil au récit de la Grèce Antique que ne manque pas de proposer l’écrivain Isabelle Pandazopoulos.

Lire la suite Lire la suite